Tentations alimentaires – Le piège de nos émotions et de nos envies

Chaque jour, tout le monde est concerné par une envie ou une tentation alimentaire. Ce n’est pas un mal mais un comportement humain face à une situation, à un besoin auquel il faut répondre. C’est ce que l’on appelle les tentations alimentaires.


Dans cet article, les points suivants seront abordés :

  • La tentation et l’impact sur notre esprit,
  • Les moyens mis en place autour de nous pour rendre nos envies toujours plus vives,
  • Les conclusions pour éviter les pièges de la tentation.

Les tentations alimentaires et l’impact sur notre esprit

Nous avons tous au moins un aliment auquel nous attachons une relation particulière. C’est cet aliment qui parfois nous fait perdre le droit chemin vers une alimentation adaptée à notre santé. Je suis certain que vous avez en tête cet aliment qui vous fait craquer. Pour ma part, ce sont les courgettes. Dès que j’en ai une, je ne peux m’empêcher de la cuisiner pour la manger au plus vite. Vous comprenez que je me moque de vous. Je ne connais personne qui soit dingue d’un légume.


Nos tentations sont généralement portées vers les produits sucrés, salés et gras. Tout dépendra de nos préférences personnelles. Parfois, il en a qu’une seule. Certaines personnes sont sensibles à tout ce qui est trop salé ou sucré.


Lorsque l’on voit cette plaque de chocolat, cette barquette de frites dorées, … la première réaction de notre corps est de nous faire saliver. Avant même de le manger, votre corps est déjà prêt à recevoir son dû. Le déclenchement de la production de salive de notre corps est la conséquence d’une commande faite inconsciemment par le cerveau.


Que vous le vouliez ou non, notre cerveau se souvient de la sensation que procure l’apport de ce type d’aliments. Automatiquement, tout seul, comme un grand, il va d’office nous emmener vers un choix qui n’est pas nécessairement bénéfique pour notre santé. Notre cerveau ne nous veut pas de mal, mais il est guidé en partie par les émotions. Ce sont ces aliments sucrés et salés qui favorisent la création de souvenirs heureux. Lié à cela, au plus vous consommerez de ces produits, au plus ces souvenirs seront entretenus.


Même si notre conscience, la partie réfléchie de notre cerveau, celle dont nous avons les commandes. Elle nous rappelle à juste titre que quelques kilos sont déjà à perdre. Et là commence le « battle » entre les sentiments et la réflexion. On pourrait comparer cela à un ange et un démon à côté de notre tête.


D’un côté, on entend « vas-y, c’est très bon ça » et l’autre nous rappelle « tu ne devais pas faire attention » ou « tu dois perdre quelques kilos » ou « tu sais que c’est pas bien ». Qu’il est emmerdant celui-là. La conclusion à cette confrontation sera le reflet de notre personnalité alimentaire.


Il est effectivement plus simple de succomber à ces envies et ces sentiments que de lutter contre. C’est un peu comme si on devait choisir entre se faire arracher une dent ou aller se détendre en bordure de mer. Ce choix serait vite fait. Notre résistance à la tentation sera différente selon les personnes. Certains seront plus résistantes que d’autres. Dans tous les cas, plus on succombe à nos envies (nos émotions), plus il sera difficile de lutter à l’avenir (par l’appel de notre bonne conscience).

Les moyens mis en place autour de nous pour rendre nos tentations alimentaires toujours plus vives

Les sociétés agroalimentaires l’ont bien compris. Ils savent qu’il nous est difficile de résister à nos émotions. Alors ils font tout pour qu’on y succombe. Lorsque vous faites vos courses en magasin, nous serons attirer vers les emballages les plus clinquants, les plus brillants où les produits qui seraient habituellement inaccessibles pour tout le monde. Vous retrouverez par exemple au moment des fêtes de fin d’année, du caviar. Certes, la quantité de produit dans le contenant est ridicule, mais pour quelques dizaines d’euros vous pouvez l’acheter.


Ce sont les deux grandes stratégies qui sont principalement utilisées, le tape à l’œil et l’inaccessible. Ces deux points seront les deux premiers facteurs responsables du développement de nos émotions envers les produits.


Vous vous retrouvez donc là avec des aliments qui sont pas forcément nécessaires à notre santé mais qui sont bien là. Quand vous ferez vos prochaines courses, il vous suffira de regarder si vous êtes plus un acheteur raisonné ou un acheteur émotionnel.


Maintenant que vous avez tous ces produits chez vous, dans vos armoires, vos étagères, votre réfrigérateur, votre congélateur, … vous les verrez régulièrement. Le choc psychologique continue de nous pousser à les consommer. La lutte se poursuit entre notre conscience et nos émotions. Et là impossible d’y échapper, ces produits sont en notre possession alors pourquoi y résister ? De toute manière, il ne faut pas les jeter. On les a payés tout de même.


Certains d’entre nous à ce moment-là se dise « la prochaine fois, je n’en achèterai plus » ou encore « c’est la dernière fois après j’arrête ». Cela ressemble aux mots d’un fumeur lorsqu’il souhaite arrêter de fumer. L’addiction est différente mais les conséquences sur notre cerveau ne le sont pas beaucoup.


Lors de notre prochaine visite dans notre grande surface, nous nous rappelons de ne plus acheter tous ces produits. Notre conscience a pris le dessus. Une fois face aux emballages, nos émotions se réactivent à la vue du souvenir du plaisir de la dernière fois lorsqu’il a été mangé. Et en plus cette semaine, les promotions indiquent pour 1 produit acheté, le 2e est gratuit. Il est donné, mais c’est une affaire.


À ce moment-là, notre conscience essaie de refaire surface mais c’est encore plus difficile que la dernière fois car nos émotions sont vives et en plus c’est moins cher que la dernière fois. Ces situations sont quelques-uns des moyens mis en place par les industriels pour nous faire acheter plus, toujours plus.


Vous comprenez le cercle vicieux des moyens utilisés pour nous guider vers de mauvais choix. Certaines personnes sont amenées à culpabiliser et d’autres n’y pensent même plus car de toute manière les mauvais produits seront achetés.


Un dernier exemple pour continuer avec cet aspect gratuit des choses. C’est la présence des menus à volonté. De plus en plus de chaines de restaurants le font ou les restaurants spécialisés dans la nourriture asiatique. Vous avez face à vous un buffet où vous mangez tout ce que vous voulez et pour le même prix.


Les assiettes sont généralement petites car nous prendrions toujours plus si elles étaient plus grandes. Dans ce type de restauration, nous mangeons assurément bien plus qu’en suivant un repas plus classique ou qu’à la maison.


L’aspect gratuit et la nourriture à profusion n’est pas adaptée pour prendre une décision raisonnée à l’aide de notre conscience.

Les conclusions pour éviter les pièges de la tentation alimentaire

Dans ce qui suit, il y aura assurément quelques affirmations que vous aurez déjà entendues mais si vous êtes arrivé à cet endroit de l’article, c’est que vous vous sentez concerné par la situation. Il est parfois bon de rappeler les choses essentielles.

  • Ne pas acheter les produits sucrés, salés, … qui ne sont pas adaptés à notre santé.

C’est très évident mais si vous savez que votre pâte à tartiner ne vous veut pas du bien, il ne faut plus l’acheter. « Facile à dire mais j’ai des enfants ». Je connais toutes ces excuses, je les entends tout le temps.


Dans ce cas, il faut proposer autre chose à nos enfants. Il existe des pâtes à tartiner qui sont moins nocives pour la santé que la plus connue d’entre elles. Il est également possible de la faire maison. Il existe également les confitures ou encore le miel pour mieux sucrer les tartines.

  • Ne pas acheter le ventre vide.

C’est une autre évidence mais qui est pourtant efficace quand elle est appliquée. Nos émotions sont plus vives lorsque notre ventre est vide. Et comme nos émotions sont attirées vers le sucre et le sel, la mayonnaise ne peut pas être bonne.

  • Ne pas faire de l’alimentation une récompense.

Le cas le plus classique concerne le fait de dire « j’ai fait une bonne séance de sport, je peux me faire plaisir ». La notion de plaisir est liée aux produits sucrés ou salés. Même si le plaisir est mauvais pour la santé, il est généralement considéré comme tel.


Le côté néfaste de cette notion de la récompense réside dans l’idée de l’appliquer à la nourriture surtout pour l’éducation des enfants. « Si tu es sage, tu auras un bonbon ». C’est une éducation alimentaire qui n’est pas viable pour l’enfant.


L’approche serait de dire que des produits sont bons pour la santé et qu’ils peuvent être mangés à volonté ou en priorité. Mais qu’ils existe des aliments non adaptés à une alimentation santé qui font partie des excès. Et j’insiste sur le mot excès et non plaisir. C’est mon point de vue, mais on ne se fait pas plaisir en dégradant notre santé par de mauvais aliments.

  • Ne pas acheter des produits en promotion (en gros volume) s’ils ne conviennent pas à une alimentation saine et équilibrée.

Le fait d’acheter en gros nous oblige intérieurement à devoir le manger. En revanche, je ne vois de contre-indication sur les gros volumes d’eau (2 packs achetés = 2 gratuits). À vous de voir maintenant les produis que vous jugez bons et mauvais pour une santé saine et équilibrée. Si vous vous sentez dépasser face à ce questionnement, vous pouvez consulter les nombreux articles et vidéos mis en ligne sur le site de Foodovore pour en apprendre beaucoup plus sur le sujet.

  • Ne pas manger en excès.

C’est également évident, mais le meilleur indicateur pour savoir si vous avez suffisamment mangé est de vous arrêter dès la première sensation de satiété. Les restaurants avec les menus à volonté ne sont pas adaptés. Ils ne sont pas interdits mais les assiettes doivent être raisonnées et dans la mesure du possible se rapprocher le plus de ce que vous faites à la maison.


Tous ces principes sont applicables simplement dans la mesure où vous donnerez la priorité à la raison. Si vos convictions ne sont pas assez fortes, vous aurez beaucoup de mal à sortir de cet engrenage. Si vous souhaitez manger mieux et sainement pour votre santé, il faut que votre motivation soit toujours plus forte que vos émotions.


Il n’est pas interdit de faire un excès alimentaire. En revanche, ils ne doivent pas être trop réguliers. De même, il faut prendre conscience de ces moment-là. À savoir que cette situation doit être occasionnelle et qu’ils sont faits par ce que l’on a choisi de le faire.


L’alimentation saine et équilibrée permet normalement de se faire plaisir. Ce ne sont pas les produits sucrés ou salés qui doivent être considérés comme tel. Si c’est le cas actuellement, il reste du travail à faire sur vous-même pour trouver une manière de manger qui vous procure du plaisir à chaque fois avec des aliments simples.


L’assaisonnement (huile, vinaigre, …) ou encore certains légumes donnant naturellement du goût (oignon, échalote, ail, raifort, …) doivent normalement y contribuer. Notre habitude à ajouter du sel aux préparations n’est pas une bonne pratique. En effet, il est plus simple de saupoudrer le plat de sel que de préparer une vinaigrette maison.


Il ne vous reste plus maintenant qu’à trouver les bonnes habitudes alimentaires adaptées à votre situation et à vos goûts. Au plus vous résisterez à vos émotions concernant une mauvaise alimentation, au plus il sera facile de vous détacher de la tentation. Votre conscience prendra plus facilement le dessus avec le temps.


Pensez toujours que l’alimentation est le principal facteur de votre santé. C’est le premier médicament naturel sur lequel il faut travailler. Il est possible de supprimer de nombreux maux de ce monde moderne par la nourriture.


Et oui, il est possible de se faire plaisir tout en améliorant sa santé. N’est-ce pas une bonne idée pour se motiver !!!

À PROPOS

Bonjour, je m'appelle Jérémy. Bon vivant pour un bien-être adapté à mon corps depuis de nombreuses années. Retrouvez les solutions et les astuces pratiques pour construire la vôtre.
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