Dépendance alimentaire – Comment peut-on le devenir ?

La dépendance alimentaire ! Oui la dépendance à la nourriture ! Est-ce-que c’est une nouvelle maladie découverte ? Qui est concerné et comment le devient-t-on ? Ce sujet pose en effet question. Beaucoup plus de personnes sont concernées que l’on pense. C’est même un véritable sujet auquel nous pouvons quasiment tous nous attacher à un moment donné.


La dépendance à la nourriture a également comme synonyme le terme « addiction », ou encore « liaison ». Cette notion est définie comme un besoin répétitif et difficilement contrôlable de consommer un aliment même si l’on fournit des efforts pour ne pas le consommer.


En lisant cela, nous parlons là comme si nous étions drogués à la nourriture, comme un fumeur incapable d’arrêter de fumer ou une personne incapable d’arrêter une vraie drogue reconnue comme telle. Dans cet article, nous allons aborder selon les chapitres suivants :

  • Les raisons d’une éventuelle dépendance à la nourriture
  • Les aliments capables de nous plonger dans un comportement addictif
  • Quelques astuces pour nous prévenir de la dépendance à la nourriture

Comment la nourriture nous rend dépendant ?

Avant de le savoir, imaginons-nous la personne dépendante à l’alimentation. Nous avons certainement tous cette image d’une personne ayant un surpoids bien visible, voire une obésité due à la consommation trop régulière de mauvais aliments pour la santé.


Cette image est, à peu de choses près, un bon reflet de la réalité. Le surpoids indique forcément que les apports alimentaires sont trop importants et plutôt mal équilibrés. Sinon, pourquoi aurait-on du poids en trop ? (nous ne prenons pas en compte les personnes atteintes d’une maladie dans ce constat).


Cependant, nous connaissons tous de près ou de loin, une personne qui est toujours mince même en mangeant n’importe quoi. Nous sommes nombreux d’ailleurs à vanter les mérites de leur succès et intérieurement un peu en colère pour ne pas pouvoir faire la même chose. Cette personne, même « chanceuse », est peut-être dépendante de la même manière face à l’alimentation que la personne en surpoids.


Pour savoir si nous sommes dépendants à quelque chose, il faut simplement regarder ce qui se passe dans notre journée et les petits écarts que nous arrivons facilement à identifier. Car oui, nous avons tous une idée générale d’une mauvaise alimentation.


Notre perception d’un mauvais aliment varie entre les personnes. Nous avons tous un degré de tolérance plus ou moins marqué pour s’identifier. Parfois le choix est tout à fait réfléchi et conscient, mais il peut également y avoir de la mauvaise foi.


Une mauvaise alimentation pourrait se définir comme une nourriture défavorable à notre santé. Ce qui est défavorable correspond donc aux effets néfastes que peuvent avoir nos aliments. Et c’est là la partie la plus compliquée. De nombreux aliments peuvent être identifiés comme tels. Nous les aborderons dans le chapitre.


Cette première partie était nécessaire pour bien comprendre comment la nourriture peut être addictive. Ce sont les mauvais aliments qui ne sont pas conseillés pour notre santé. En faisant référence aux publicités que nous avons à la télévision dès qu’un aliment est présenté, ce sont les produits trop gras, trop salés, trop sucrés.


Et oui, ce sont toujours les meilleurs qui sont ciblés. Mais il y a une raison naturelle pour que nous soyons attirés par ce type de produits. Tout simplement parce qu’ils sont directement liés à la satisfaction procurée. Détaillons-les :

  • Le sucre donne une saveur douce et agréable en bouche. Le cerveau y trouve également son compte. Le sucre a également la capacité de nous relaxer, de nous apporter un plaisir durant quelques minutes. Il est généralement lié à la détente et au bonheur. En même temps, le dessert à la fin de notre repas est généralement sucré. Ne garde-t-on pas les meilleures choses pour la fin ?
  • Le sel apporte du goût à toutes les préparations. C’est le condiment universel pour rendre un plat fade à quelque chose qui peut devenir extrêmement bon. Avez-vous déjà mangé du fromage ou des chips sans sel ? Il est certain que nous n’en mangerions pas autant. Son rôle est bien là. Il a la capacité naturelle à nous faire manger plus sans que l’on s’en aperçoive.
  • Le gras est généralement ami avec le sel ou le sucre. Plus les aliments seront gras avec un bon goût salé ou sucré, plus nous les apprécierons. Les matières grasses sont présentes également pour rendre une préparation moins sèche, …

Ces 3 produits sont responsables de la plus grande majorité de nos addictions alimentaires. Notre dépendance est liée à la capacité de notre cerveau à résister à la tentation. Nous savons que certains aliments ou préparations ne sont pas bonnes pour la santé. Alors que nous nous disons, ce n’est pas bon pour toi, ne le prends pas. N’avez-vous jamais eu une envie très présente à la suite de votre choix pour le manger tout de même ?


Si ce sentiment ne vous est pas inconnu, une dépendance alimentaire est certainement présente. Cela veut dire que notre cerveau a enregistré le bonheur que procurent tels ou tels produits. Ces pulsions, envies, internes sont personnelles. Selon les personnes, elles sont plus ou moins marquées.


Attention tout de même. Ne vous rendez pas à l’hôpital le plus proche de chez vous pour autant pour vous faire soigner. Ne vous inquiétez pas car vous êtes tout de même capables de résister à vos envies.


Les vrais dépendants, les personnes n’ayant plus la capacité de dire « stop » sont peu nombreuses. Ils ont des problèmes de santé liés à cela comme de l’obésité. Un accompagnement adapté est alors nécessaire. Le facteur psychologique a pris une part trop importante suite à un événement particulier, pour combler un manque divers, … Les raisons sont alors propres à chacun.


Nous allons maintenant aborder la forme que prennent les mauvais aliments, responsables de notre addiction, notre besoin de manger trop sucré, salé, gras.

Quels sont les aliments qui nous rendent dépendants ?

Les légumes bien sûr. Nous sommes tous accros à ce bol de céleris râpées crus sans assaisonnement. Tous les jours, nous devons lutter intérieurement pour ne s’en préparer un et le dévorer comme à notre habitude.


Vous l’aurez compris, c’est une blague. Comme nous l’avons vu précédemment, ce ne sont pas les aliments sains pour notre santé qui nous font défaut, mais bien les autres. La liste peut être longue car il y a une quantité incalculable de produits, des milliers et peut-être plus encore. Ils ne sont pas en tout cas adaptés à une alimentation saine et équilibrée.

Il n’est pas possible de donner une liste d’aliments, mais les composants à éviter pour nous permettre de s’en méfier. Définissons les principaux critères d’une alimentation non adaptée à notre santé :


L’excès de sucre, de sel et de gras sont à éviter. Nous en avons déjà parlé dans le chapitre précédent. Les formes qu’ils peuvent prendre sont infinies et ils sont présents très fortement dans les produits issus de procédés industriels du type plats préparés, …


Même si certaines préparations seront plus explicites que d’autres dans ce qu’ils peuvent contenir, ils peuvent être néanmoins cachés. Il y a quelques années (je ne sais pas si c’est toujours le cas aujourd’hui), les hamburgers de fast-food avaient un taux de sucre plus important que de gras. Pourtant, quand on parle d’un hamburger, nous pensons tous au gras et non au sucre en priorité.


L’alcool est reconnu comme addictif s’il est consommé régulièrement en trop grande quantité. Nous sommes tous déjà conscients de cela. Comme énoncé précédemment, notre tolérance personnelle va être un facteur dans notre capacité à résister à la dépendance.


Les additifs alimentaires font partis d’une autre composante de la dépendance alimentaire. Depuis quelques décennies, ils ont vu le jour. Ceux autorisés pour l’alimentation sont présents dans une longue liste. Leur nombre est très important.


Ils sont issus d’un produit naturel, mais ils peuvent également faire l’objet de procédés industriels pour les rendre artificiels, synthétiques. Leur objectif est de rendre encore plus attrayant un plat déjà bien accompagné en sucre et/ou sel et/ou gras.


Les additifs peuvent apporter de la couleur, de la conservation, du goût et bien d’autres choses encore. Ces substances ingérées alimentent encore plus notre capacité à devenir dépendant.


Ce sont les principaux facteurs responsables de nos dépendances. Les aliments sont impossibles à lister car il y en aurait trop. La liste serait perpétuellement en mouvement avec la suppression et les ajouts. La suppression totale et définitive des produits industrialisés est peut-être difficile à suivre (même si notre capacité à y tendre serait un très bon objectif).


Afin de nous repérer, il nous est nécessaire de consulter les étiquettes. Toutes les préparations ne sont pas nécessairement mauvaises. Certains industriels, très peu, recherchent tout de même à nous fournir des produits de qualité. Ils peuvent être difficiles à repérer au milieu de tous les produits de la même gamme.


Un effet secondaire de cette malbouffe est lié à la présence de produits chimiques utilisés sur les ingrédients dans les cultures. Ce n’est pas l’objet de cet article d’en parler, mais la qualité des ingrédients utilisés joue également un rôle sur notre santé.

Les astuces pour stopper notre dépendance face à la nourriture

Pour que nous ayons la capacité à être plus résistant, il faut identifier dans un premier temps les aliments susceptibles de les créer. Pour cela, il convient de regarder la quantité de produits industriels chez nous. Fouillez dans vos armoires et faites la chasse dans la liste des ingrédients, aux sucres, graisses, sels et additifs alimentaires.


Si vous jugez en avoir beaucoup trop par rapport à vos produits sains, regardez ceux dont vous pouvez vous passer et ceux qui dont les listes ne sont pas normales (ce sont les listes d’ingrédients longues comme votre bras).


Le fait d’avoir moins de tentations chez nous nous fera forcément manger moins de produits. Si vous n’avez pas la capacité personnelle de les arrêter ou que vous faites le choix de ne pas tout arrêter, privilégier dans la mesure du possible la meilleure qualité possible.


L’étiquette des produits est à regarder avec beaucoup plus d’attention. Avez-vous déjà regardé un produit autre que pour son prix ? Ce n’est pas une remarque négative mais une simple recommandation, une nouvelle habitude à suivre pour manger plus sainement en sachant ce que l’on mange.


La différence de prix est je le comprends, un élément clé comme facteur d’un achat. Cependant, les prix plus bas sont généralement moins riches nutritionnellement et par la même occasion, plus nocifs pour votre santé. Achetez cher n’est pas systématiquement la meilleure des solutions également. Les marques jouent parfois sur leurs notoriétés pour faire grimper les prix


Encore une fois, l’étiquette des ingrédients est votre meilleure solution pour juger si le prix supérieur en vaut réellement le coût.


Pour les plus courageux d’entre vous, ce défi vous intéressera peut-être. Essayez d’arrêter de manger pendant 2 semaines, les produits industrialisés et les produits contenant des sucres ajoutés. La démarche n’est pas aisée au début mais vous vous apercevrez rapidement des bénéfices.


Attention, car si vous avez apprécié le confort que vous apportera ce challenge, il est possible que vous soyez déçu lors de la reprise de vos anciennes habitudes. Vous perdrez rapidement les bienfaits que vous aurez ressentis pendant ce laps de temps.


L’objectif du défi est de faire prendre conscience que notre dépendance face à la nourriture peut être plus forte qu’on ne le croit. De plus, c’est également l’occasion de prendre du recul sur nos habitudes alimentaires qui sont encrées depuis des années, voire des décennies.


Si vous avez réussi à relever le défi, notez les résultats obtenus, la manière dont vous aurez géré les changements de vos habitudes, les bienfaits et les difficultés rencontrées. En gros, toutes les informations sur cette expérience. Peut-être que ce sera l’occasion de faire un choix sur vos nouvelles habitudes alimentaires à suivre.


Rappelez-vous toujours que votre santé est directement liée à ce que vous mangez.

À PROPOS

Bonjour, je m'appelle Jérémy. Bon vivant pour un bien-être adapté à mon corps depuis de nombreuses années. Retrouvez les solutions et les astuces pratiques pour construire la vôtre.
N'oubliez pas de cliquer sur la clochette pour vous abonner à la chaîne. Comme ça, vous n'en manquerez pas une miette. Jérémy, éclaireur de lanternes.

Derniers articles :

Quels sont les bienfaits du concombre pour la santé ?

Le concombre apporte de nombreux bienfaits pour la santé et le bien-être. Profitez-en quand il est de saison.

Pourquoi faut-il manger du céleri ?

Le céleri apporte de nombreux bienfaits pour la santé et le bien-être. Profitez-en quand il est de saison.

Quels sont les Bienfaits du Butternut ?

La butternut apporte de nombreux bienfaits pour la santé et le bien-être. Profitez-en quand il est de saison.