Les habitudes alimentaires de jeunes posent problèmes. Le nombre d’enfants en surpoids ou obèses est en augmentation dans les pays développés. De nos jours en France, 1 enfant sur 10 est concerné par cette situation. De nombreux facteurs peuvent être responsables d’une augmentation du poids. Le premier critère reste une alimentation non adaptée. La position suivante concerne le manque d’activité physique.
La prise de poids est tout simplement la conséquence d’un rapport entre l’apport énergétique (les calories) ingéré et l’apport énergétique consommé durant la journée. Si l’on mange plus que ce que l’on dépense, on grossit. La croissance des enfants en bas âge veut que l’apport énergétique augmente petit à petit, d’année en année.
Lorsqu’un surpoids est visible, l’apport énergétique est trop important. Ce fait est la conséquence d’une alimentation trop riche. Une alimentation trop riche est généralement liée à des produits industriels (nous ne parlons pas là des éventuels problèmes de santé qui peuvent occasionner ce phénomène de surpoids).
Dans la suite de cet article, nous allons voir :
Comme évoqué dans l’introduction, les mauvaises habitudes sont liées à des dérives de l’alimentation générale qui doit normalement être saine. Elle laisse la place à des produis divers moins utiles physiologiquement et plus appréciés (addictifs) par les enfants.
Nous le savons, les enfants en bas âge aiment un jour tel aliment et peuvent le rejeter le lendemain pour faire passer un caprice, pour exprimer un mécontentement, … les raisons sont nombreuses. Il est aussi possible que l’aliment le lasse et fasse l’objet d’un écœurement de sa part. En tant que parent, il nous est parfois difficile de comprendre la vraie raison.
Les aliments jugés mauvais que nous donnons avec attention par soucis de bonne santé pour nos enfants, peuvent faire l’objet de plus de lest de notre part à un moment ou à un autre. Ce faisant, les aliments nutritionnellement moins intéressants sont plus sucrés, gras, … Les industriels créant ces produits sont bien au fait des substances à utiliser pour convaincre nos enfants. D’ailleurs, nous sommes nous-mêmes sous l’emprise de quelques aliments addictifs.
Les aliments que nos enfants aiment, peuvent être classés par famille : les gâteaux, les bonbons, les biscuits apéritifs, les produits sucrés divers issus d’aliments transformés industriellement, les aliments gras en tout genre (frites, burger, …). Ce ne sont que quelques exemples d’aliments que l’on peut classer comme mauvais.
La liste peut s’allonger grandement car les mauvais produits ne sont pas clairement identifiés comme tels dans nos magasins. Vos exigences en termes de mauvais aliments divergent certainement de ma perception et de celle de votre voisin, …
Dans le chapitre suivant concernant les astuces, nous verrons comment savoir si un aliment est bon ou mauvais pour notre santé.
Une mauvaise habitude prise par nos enfants est parfois liée à nos propres mauvaises habitudes. Comme indiqué dans le paragraphe précédent, nous savons que les fast-foods ne sont pas bons pour nous et notre santé. Certains d’entre nous les apprécient pourtant. Lorsque nous y allons, peu importe la raison, nous n’allons pas manger toute cette overdose de sucre et de gras devant notre enfant.
Pour nous faire plaisir, nous faisons plaisir à nos enfants par la même occasion. Certains d’entre nous se disent même « pour une fois », « on n’y vient pas souvent », « c’est rare », … Nos enfants sont un peu comme un miroir car ils ont tendance à copier ce que nos faisons. Ils prennent de mauvaises habitudes alimentaires parce que nous en avons peut-être également. Allez savoir.
D’autres habitudes se mettent en place. Elles concernent beaucoup de familles car c’est le principe de la récompense. En schématisant le tableau, un enfant sage sera susceptible de recevoir à sa demande un plaisir sucré, signe qu’il s’est bien comporté pendant la journée.
Un enfant qui ne l’est pas ne recevra pas ou pas aussi facilement cette récompense. On peut donc en déduire que le sucre est mis comme le résultat de l’objectif pour l’enfant. Cette pratique a tendance à faire profiter la mise en place de mauvaises habitudes alimentaires.
Essayez de donner un bol de céleris râpés avec de la vinaigrette à la place. Vous risquerez d’avoir quelques pleurs en retour.
Tous ces aliments sont fortement appréciés car ils contiennent tout ce que nous recherchons. Ils procurent du plaisir instantanément dès la première bouchée, le cerveau perçoit et associe cet aliment avec un moment de plaisir, de relaxation. Selon la nature de l’aliment, la satisfaction n’est pas similaire.
Les aliments vont avoir un rôle immédiat d’un réconfort, d’un moment de détente. Il arrive que selon la situation où nous nous trouvons, nous allons apprécier cet aliment pour compenser un effet de stress, d’anxiété, de chagrin, … Les raisons de consommer des aliments qui nous soulagent sur l’instant nous appartiennent.
Ces bienfaits immédiats sont perçus de la même manière que pour un adulte. Les situations de stress subies par notre vie professionnelle ou familiale peuvent se traduire par un écart que nous nous autorisons. Le cerveau lie les situations de difficultés ou de souffrance, à un besoin de manger un aliment plaisir.
Si vous êtes concernés par cette situation, essayez demain de ne plus tomber dans ce travers alimentaire. Vous comprendrez alors l’impact de l’alimentation sur notre santé. Essayez de remplacer ce plaisir par le bol de céleris râpés que votre enfant à lui-même refusé. Vous ne serez certainement pas plus motivé que lui. Ce n’est pas l’aliment qui est enregistré dans votre esprit pour passer une situation plus difficile de la vie.
Psychologiquement, la nourriture inadaptée a un réel impact car elle s’imprègne dans notre esprit. Peut-être même que certaines habitudes étaient présentes lorsque vous étiez un enfant. Imaginez maintenant ce qui se produit. Peut-être que le même scénario se reproduit la génération suivante avec vos propres enfants.
Plus tard, ils auront de grandes chances de rencontrer et de passer les mêmes difficultés de la vie selon le schéma par lequel ils ont grandi. Cet article n’a pas pour objet d’être moralisateur, mais comme indiqué précédemment, lors de l’enfance, nous copions plus ou moins les habitudes de la famille. Ce qui est en un sens normal car c’est notre culture familiale.
Nous verrons dans les astuces que tous les aliments mauvais pour la santé ne sont pas forcément à proscrire. Il est juste nécessaire que les pulsions créées par une mauvaise alimentation ne nous contrôlent pas. C’est là que la situation est plus difficile.
Physiquement, nous avons plus de facilité à comprendre les impacts d’une mauvaise alimentation. Elle se traduit au début par des problèmes de poids, ou des difficultés pour garder un poids stable. De plus, ces aliments sont en parties responsables de notre état durant la journée.
La fatigue qui nous est difficile de quitter. Les mauvaises humeurs qui viennent et qui repartent (énervement, agacement plus rapide), le désintéressement ou la difficulté à se bouger dans une activité physique (ce ne sont que quelques exemples). La liste pourrait devenir bien plus longue.
Notre enfant aura les mêmes symptômes. Comme il peut rencontrer des difficultés à canaliser ces états, les faits se traduiront par de multiples situations. Il pourra montrer des signes que nous jugeons d’hyperactivité. Une prise de poids peut-être. Une préférence à vouloir regarder la télévision au lieu de faire une activité physique. Les situations sont nombreuses et chaque cas peut être appliqué à notre situation personnelle.
L’alimentation ne fait pas tout bien sûr, mais c’est le facteur le plus important à prendre en compte si vous rencontrez des situations comme celles-ci.
Plus tard, ce sont les problèmes de santé. Nous quittons là notre enfance pour arriver à l’âge adulte où la traduction peut se traduire de multiples manières.
Tout cela n’est pas réjouissant. Pour cela, il est nécessaire de revoir nos habitudes alimentaires pour ne pas tomber nous-mêmes dans ces travers. Notre enfant sera amené à copier à coup sûr toute ou partie de ce que nous faisons.
Afin de limiter notre dépendance aux habitudes alimentaires, il est nécessaire de manger en majorité une alimentation saine et équilibrée et de contrôler les mauvaises habitudes.
Pour cela, votre alimentation doit être composée au minimum, en insistant bien sur le mot minimum de 80% d’aliments sains. Les aliments plaisirs occuperont le reste du tableau. Prenons un exemple :
Imaginons que 28 repas soient avalés sur la semaine (3 repas principaux et 1 collation). Cela signifie qu’il faut au moins 23 repas sains. Ce nombre serait un minimum à respecter.
Prenez le temps de compter votre situation si elle est différente de celle-ci. Arrondissez toujours votre résultat au nombre entier supérieur.
Prenons le temps de redéfinir ce qu’est une alimentation saine et équilibrée pour que tout le monde soit sur la même longueur d’ondes. C’est une alimentation issue avant tout d’aliments les plus bruts possibles. C’est-à-dire, des aliments n’ayant pas subi une transformation issue d’un procédé industriel. Bien entendu, tous les aliments avec un seul ingrédient composant l’étiquette conviennent également.
Les aliments doivent être le plus respectueux de l’environnement possible. Oui, c’est du bio pour faire simple. L’absence de pesticides sera plus que souhaitable pour les effets à long terme sur notre santé.
Si vous y arrivez, votre santé et celles de vos enfants seront véritablement changées. Si vous rencontrez encore quelques difficultés pour vous situer, vos habitudes alimentaires peuvent être évaluées par un professionnel de santé.
Chez vous, il convient également de regarder ce que représente la part des mauvais aliments par rapport aux aliments aidant à préserver votre santé. Regardez les lieux où vous êtes amenés à stoker vos aliments et comparez cette proportion.
Si un excès de mauvais aliments sont présents, vous serez plus sujets à les manger que si vous ne les avez pas. La tendance doit être inversée. L’objectif des 80% sera alors atteignable bien plus facilement. Vous ne pouvez plus faire autant d’écarts sucrés si vous n’en avez plus dans vos armoires. Ce principe est simple mais il peut paraitre difficile à mettre en place.
Un autre indicateur permettant de constater d’éventuelles habitudes alimentaires, c’est la courbe de croissance présente dans les carnets de santé. Cette courbe donne un lien entre le poids et la taille de l’enfant. Si la courbe du poids devient trop haute ou présente un trop grand décalage avec la taille, il doit y avoir des explications.
Une autre situation doit vous mettre la puce à l’oreille concernant le lien qu’il y a entre votre enfant et l’alimentation. Si la question du poids est un sujet régulier chez lui, ou s’il modifie ses habitudes alimentaires, soyez vigilant.
S’il souhaite devenir végétarien, végan ou autre toute autre alimentation écartant les animaux, ne vous inquiétez pas. Il n’est pas malade. En revanche, si c’est le cas, il convient de l’accompagner dans cette transition pour ne manquer d’aucun élément nécessaire à sa santé. Il ne suffit pas d’enlever la viande de l’assiette et c’est tout.
En revanche, si les habitudes sont modifiées, qu’une perte de poids est visible et que d’autres signes ne sont pas rassurants, le facteur psychologique est peut-être en train de lui jouer des tours. Soyez vigilant face à ces signaux.
Pour conclure, les mauvaises habitudes sont responsables d’un mauvais style de vie, mais surtout d’un mauvais état de santé sur le long terme. Votre intérêt à manger sainement se répercutera sur vous, sur vos enfants, sur votre état physique et psychologique.
Vous serez naturellement de meilleure humeur. Vous aurez plus d’énergie même en rentrant de votre travail. C’est l’occasion de trouver une activité physique qui vous convient afin de bénéficier des avantages supplémentaires. De nos jours, il est plus difficile de trouver de bons aliments que les autres. Le choix de se diriger vers ce type d’aliments vous appartient.
Rappelez-vous toujours que votre santé est directement liée à ce que vous mangez.
À PROPOS
Bonjour, je m'appelle Jérémy. Bon vivant pour un bien-être adapté à mon corps depuis de nombreuses années. Retrouvez les solutions et les astuces pratiques pour construire la vôtre.
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