Protéine alternative – Les sources de protéines de notre avenir !

Et oui, le sujet de la protéine alternative est bien sérieux. Nous sommes de plus en plus nombreux sur Terre. Dans quelques décennies, vers le milieu de notre siècle, nous arriverons à la barre des 10 milliards de personnes. Et autant dire que les besoins d’aujourd’hui ne seront pas les mêmes demain.


La consommation des produits apportant des protéines de nos jours se résume en majorité à cela : les viandes et les dérivés (comme les charcuteries, les différentes sortes d’animaux, …) les poissons et les œufs. Les alternatives végétales sont représentées en infime quantité de nos jours. Autant dire que c’est toujours le trio de tête, les VPO* comme on les appelle dans le jargon de la diététique (viandes, poissons, œufs).


Aujourd’hui, l’élevage moderne comme il est pratiqué dans la majorité des cas, génère de plus en plus de catastrophes concernant l’impact environnemental. De plus, les besoins de demain seront autant de fois supérieurs et l’espace nécessaire pour élever les animaux toujours aussi limités qu’aujourd’hui.


À cela, des solutions d’avenir sont développées et risquent de voir le jour plus ou moins rapidement. L’objectif étant de réduire l’impact sur l’environnement mais également de limiter les conditions mises en œuvre pour que les animaux puissent être moins utilisés à la consommation des Hommes. Dans cet article, nous aborderons 3 chapitres pour exposer les solutions d’avenir qui nous attendent :

  • Les solutions déjà en développement à ce jour, les protéines végétales,
  • Les insectes comme nouvelle source plus écologique et intéressante nutritionnellement,
  • Les protéines de laboratoire comme on pourra les appeler. C’est le projet qui se développe et qui réserve encore de nombreuses surprises dans les années à venir.

Les sources de protéines issues des végétaux

Nous les connaissons en grande partie, ce sont les légumes secs dans son ensemble qui sont globalement aussi riches en protéines que les viandes, poissons et œufs. Ces aliments ont des propriétés très intéressantes d’un point de vue nutritionnel. Il faut cependant être vigilant avec la manière dont ils sont préparés car ils contiennent des éléments pouvant perturber la bonne absorption des nutriments.


Ces aliments restent toutefois excellents car c’est une excellente alternative totale ou partielle à une alimentation classique qui nous recommande encore de consommer 1 à 2 fois de la VPO.


Des aliments industriels ont vu le jour. Ils se servent d’une base de végétaux, comme des pois, du soja ou encore du blé. Ils sont préparés pour qu’ils soient appréciés d’un maximum de personnes. Ils ressemblent à des aliments que l’on connait comme des steaks, des saucisses, etc. Le fait de donner une forme qui est connue dans la culture populaire, ils sont plus faciles à être consommés par tout le monde.


Jusque-là rien de nouveau. Les nouvelles idées émergent encore pour rendre d’autres produits connus de tous par des ingrédients avec une base de végétaux. Des artisans développent des foies gras à partir d’algues par exemple. Les possibilités créatives d’utiliser des ingrédients issus de végétaux restent encore à développer. Les possibilités sont infinies et de très belles surprises nous attendent certainement à l’avenir.


Si vous êtes personnellement en recherche de développer un projet et si vous aimez la nourriture, il y a certainement quelque chose à développer. Pourquoi pas moi vous me direz ? Parce que je suis en train de vous écrire cet article, je ne peux pas tout faire !!!


Quand ces nouveaux produits issus de végétaux feront surface, il sera intéressant d’étudier les avantages et les inconvénients liés à la nutrition. Et oui, il ne faut pas que le développement de business juteux soient liés à une alimentation de mauvaise qualité. De plus en plus de personnes recherchent à se remettre en santé. Ils ont bien compris qu’il fallait agir sur l’alimentation avant tout.


Le fait de proposer des produits alternatifs n’est pas mauvais en soi. Cependant, ils ne doivent pas se faire au détriment de la qualité.

Les sources de protéines issues d’insectes

Ne soyez pas tout de suite écœuré par ce chapitre, je vous réserve quelques surprises. Les insectes ne font pas encore partis de notre quotidien et ce n’est pas encore dans les mœurs de s’y mettre. Les pays d’Asie les consomment depuis toujours et ils s’en portent très bien.


Aujourd’hui, les insectes sont classés au même titre que les animaux d’élevage. La réglementation en France (et en Europe) ne sait pas encore positionnée sur la manière dont il fallait les élever. Quelques sociétés ont déjà développé des produits pour le moment de l’apéritif. Mais il n’y a encore rien de clair pour une consommation courante au quotidien. La manière de penser la distribution, la traçabilité, etc. En gros, tout ce qu’il y a autour de la sécurité alimentaire et sanitaire.


Le second point qui fait que ces nouvelles sources de protéines ne se développent pas encore fortement réside dans le fait que les méthodes de production sont encore méconnues pour être rentables financièrement. De nombreuses start-ups se lancent et pour une grande partie d’entre elles, l’aventure s’arrête prématurément. Est-ce dû à une mauvaise gestion ? ou à de réels soucis pour vendre à un prix raisonnable ces « nouveaux animaux » ? La question est là.


De grandes structures produisent et utilisent déjà des insectes comme protéines. La majorité, voire très grande majorité des insectes servent à de la farine animale. Le prix de ces ingrédients est bas et les capacités de production ne sont pas encore assez efficaces pour bon nombre d’entreprises.


L’idée est pourtant très intéressante car il faut moins de ressources et de place en comparaison avec les gros animaux que nous connaissons. Comme indiqué précédemment, il faut les reins très solides pour pouvoir endurer une nouvelle activité avec des prix d’achat sous forme de farine qui sont très bas et l’impossibilité de vendre les insectes tels quel aux grands publics car la loi ne le permet pas.


Ces projets ne sont pas voués à l’échec mais il reste encore du chemin à parcourir pour intégrer demain, au fur et à mesure, la consommation d’insectes. Si je vous dis de manger des vers de farine demain au lieu de votre steak de viande ou votre steak végétal, vous seriez peut-être un peu réticent. Ce problème est simplement culturel et c’est un cap à franchir pour y passer.

Une petite information nous concerne pourtant en tant que consommateur. Je vous ai parlé auparavant des insectes utilisés comme farine. Vous voyez peut-être où je veux en venir… Et oui, nous sommes susceptibles d’en consommer sans nous en rendre compte. En tout cas, c’est ce qui se profile de plus en plus pour l’alimentation des animaux d’élevage. Actuellement, tous les animaux ne peuvent pas recevoir ces farines, mais il est dans les tuyaux que des farines seront acceptées pour l’élevage des poissons.


Ce sujet est encore un vaste débat car c’est à cause des farines utilisées que le développement de la maladie de la vache folle s’est déclarée.


Les méthodes que nous ayons demain des insectes dans notre assiette, ne sont pas encore d’actualité, mais il faudra suivre le fil d’actualité de près car les besoins alimentaires et donc en protéines vont augmenter.


Cette affaire d’insectes est à suivre. Nous y viendrons) certainement mais quand. Il suffit pourtant d’une autorisation donnée par la réglementation et des règles pour que cette idée devienne une réalité.

La protéine alternative issue de viande cellulaire

Voilà, c’est la partie science-fiction de l’article où vous pouvez mettre de côté vos idées reçues sur le bien-être animal. On parle pourtant bien de viande, mais pas de la viande comme on la connait. Quand on mange un morceau de viande, on mange des tissus musculaires ou encore des organes. Là c’est un petit différent.


Je ne vais pas entrer dans les détails car il reste encore de nombreux points à éclaircir sur la manière d’obtenir cette « viande ». On utilise tout d’abord des cellules issues de tissus musculaires. On met en place un environnement favorable à leur développement et beaucoup de secrets industriels, pour obtenir une viande dite cellulaire. Comme ce sont encore que des projets, il est normal que les secrets soient bien gardés.


Pour donner une idée la plus claire possible, on a créé un morceau de viande artificiellement à base de tissus synthétiques. Le résultat obtenu est une viande synthétique. Elle est aussi appelée viande cellulaire ou viande in vitro. Enfin bref, c’est de la viande de laboratoire à 100%.


Il y a déjà plus de 5 ans au moment où j’écris cet article, le premier steak cellulaire a été gouté par des personnes lors d’une conférence. Le résultat était très ressemblant à ce que l’on peut connaitre comme steak de viande. C’est un peu le même principe que manger des insectes. Ce n’est pas dans notre culture de la viande cellulaire. Demain, seriez-vous prêts à manger de la viande comme celle-là ? Si vous avez un doute, ne vous inquiétez pas, moi aussi.


Plusieurs grands groupes agroalimentaires préparent en secret ces nouvelles recettes d’aliments synthétiques. Dans plusieurs pays déjà, des aliments que nous connaissons, ou en tout cas une forme d’aliments que nous connaissons ont pu voir le jour. On a eu des boulettes « de viande » par exemple.


Nous ne sommes encore qu’à des stades expérimentaux. Les premiers comparatifs ont toutefois été annoncés entre ces nouveaux produits et l’élevage classique d’animaux. Il y a tout intérêt à se diriger vers cette solution s’il n’y a que le critère environnemental pris en compte.


Nutritionnellement, il n’est même pas possible de penser à quelque chose. Que ce soit des protéines, des lipides, des vitamines ou encore des minéraux, c’est le flou total. La manière de développer ces produits n’est pas naturelle à la base. Il serait logique de supposer qu’il y ait l’utilisation de substances pour les obtenir.


La réglementation a également du chemin à parcourir en ce sens. Est-ce que l’on peut appliquer les mêmes méthodes pour mesurer les macro- nutriments et les micro-nutriments ? De nouvelles substances ou produits doivent-ils être incorporés pour obtenir le résultat ? Quelle est la réaction de l’organisme si l’on consomme ce type de produits régulièrement ? Les questions sont nombreuses et n’ont pas encore de réponses.


En gros, le sujet est encore très vague et flou. Il nous faudra attendre encore quelques années pour que le projet se développe et arrive dans le fil de l’actualité. À ce jour, il y a également les capacités à produire suffisamment de ces « aliments », le prix pour les rendre accessibles à un consommateur lambda (oui, parce que le premier steak sorti des laboratoires a coûté à lui seul plusieurs centaines de milliers de dollars). Ça fait cher au kilo !!!


Ce sujet est également passionnant et nous réserve encore de nombreuses surprises. En conclusion, les solutions alternatives que nous connaissons aujourd’hui ont encore de belles années devant elles. Pourtant, il faudra réellement se pencher sur la question rapidement car l’accroissement de la population mondiale va faire que les besoins pourraient être un jour supérieurs à la capacité actuelle.


Le prochain article que je sortirais lorsqu’il y aura plus de nouveautés sur le sujet, sera dans je ne sais pas combien de temps. Imaginez-vous que je vous présente dans quelques années, les avantages et les inconvénients du steak cellulaire commercialisé en grande surface ou encore le ragoût de grillons élu meilleur produit de l’année 2028. Oui je m’avance un peu mais pourquoi pas.


C’est un peu comme dans les films de science-fiction futuristes où l’on ne sait pas si dans quelques décennies, nous aurons des voitures volantes. En attendant, faites attention à ce que vous mangez actuellement, car l'alimentation restera le premier facteur sur lequel il faut travailler pour préserver notre santé.

À PROPOS

Bonjour, je m'appelle Jérémy. Bon vivant pour un bien-être adapté à mon corps depuis de nombreuses années. Retrouvez les solutions et les astuces pratiques pour construire la vôtre.
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