Pourquoi suis-je sensible aux maladies de l’hiver ?

Et chaque hiver c’est quasiment la même chose, toutes les maladies sont pour moi. Du rhume vers la grippe, des difficultés de digestion à la diarrhée, ce n’est plus possible. Je suis sensible aux maladies de l’hiver


Dans cet article, notre objectif sera de comprendre pourquoi nous pouvons être plus sensibles à la maladie par rapport à d’autres personnes. Nous verrons également comment prévenir au mieux tous ces maux qui nous font penser que l’hiver est l’une ou la pire des saisons de l’année.


Nous commencerons par voir le fonctionnement des micro-organismes responsables de ces dégradations de santé.


Nous aborderons ensuite les symptômes et les raisons provoquant les maladies de l’hiver.


Et pour terminer, nous énumérerons les bonnes habitudes à adopter et à mettre en œuvre pour lutter jusqu’à l’arrivée des beaux jours.

Le fonctionnement des bactéries et des virus dans les maladies

Il faut savoir que les bactéries et les virus sont bien présents en hiver, mais également en été. Et bizarrement, nous n’avons pas toutes ces maladies qui nous empoissent la vie durant ces quelques mois plus froids ou la lumière a parfois des difficultés à se montrer.


Le plus curieux, c’est le fait que les micro-organismes se développent le mieux lorsqu’il y a une température extérieure aux alentours des 30°C. Alors pourquoi sont-elles si présentes lorsqu’il fait froid dehors ?


Et bien c’est lié au travail du soleil. Naturellement, sans y penser et sans même le savoir, les rayons du soleil « détruisent » les bactéries et les virus. Ces petits organismes n’aiment pas du tout les ultra-violets.


Même si nous ne sommes pas des gens d’extérieurs, peu de contacts avec le soleil suffisent à nous protéger. Par contre, lorsque nous arrivons dans les mois où les rayons du soleil ne sont pas visibles et ceux pendant plusieurs mois, que se passe-t-il ?


Les bactéries et les virus sont toujours là. Ils sont en veille car la température est basse mais elles ne meurent pas. Ils attendent sagement de trouver de meilleures conditions pour se développer. Et là, une connaissance nous serre la main. Les bactéries et les virus sont à présent là sur notre main.


Comme nous ne nous lavons pas les mains après chaque poignée de main, il suffit de les mettre en contact avec le nez (lorsqu’il nous demande de le chatouiller) ou encore les yeux (lorsqu’on les frotte parce que c’est l’hiver et que nous sommes plus facilement fatigués à cette période de l’année) et le tour est joué.


Dès que les micro-organismes sont passés, que trouve-t-il dans notre organisme ? Toutes les conditions réunies pour se développer. Une température de 37°C (au soleil sur le transat !) et l’humidité pour pouvoir se développer à gogo (dans la piscine de l’hôtel !).


Et lorsque leur nombre s’est trop multiplié, nous déclarons une maladie. Tout le monde, non ! Un village résiste encore et toujours à l’envahisseur !


Plus sérieusement, certains organismes vont répondre efficacement à cette agression et sortir les outils nécessaires pour se débarrasser du problème avant qu’il ne devienne plus grave.


Donc, nous n’allons pas tous déclarer quelque chose mais certaines personnes sont beaucoup plus sensibles que d’autres

Les symptômes et les raisons du déclenchement des maladies

Un outil a été mis en place par le site Passeportsante.net pour identifier la maladie que l’on peut avoir déclarée en fonction des symptômes. C’est un outil basique mais qui permet toutefois de donner de bonnes pistes pour gérer la situation et savoir quoi faire.


Les symptômes peuvent être nombreux et tout dépendra de la maladie. Il n’y a pas forcément de gravité dans tout non plus. Il est préférable lorsque l’on parle d’enfants en bas âge ou pour les personnes âgées de ne pas faire trainer trop longtemps le problème.


Ce n’est pas que les organismes soient moins résistants face à l’agression, cela concerne plutôt la fragilité de l’individu. En cas de complications, les conséquences peuvent être beaucoup plus graves pour ces catégories de personnes dites vulnérables.


Cette appellation spécifie bien qu’une attention particulière doit être apportée.


Il faut savoir qu’une maladie peut être virale ou bactérienne, mais quelle est la différence ? Une maladie virale est causée par un virus et une maladie bactérienne par une bactérie. Jusque-là tout va bien.


Les bactéries sont des micro-organismes vivants se multipliant un peu partout si les conditions sont favorables. On en retrouve beaucoup sur les écrans de téléphones portables par exemple.


Il y en a qui sont porteurs de maladies et d’autres qui protègent notre organisme. Ce sont ces dernières qui sont représentées dans notre corps sous le nom de microbiote.


Les virus sont un peu plus sournois car ce ne sont pas des organismes dits vivants. Ils ont besoin d’une personne pour se multiplier. La prolifération se fait par l’intermédiaire des cellules directement.


Les virus peuvent être bénins, mais parfois ils peuvent être très difficiles à être supprimés.

Avant de passer aux causes les plus probables de déclarer une maladie, il y en a une qui ne changera pas quoiqu’il arrive. C’est le fait que les bactéries et les virus soient présents. Les symptômes sont très légers et tout s’arrête là. C’est le fait d’avoir des coliques sans non plus aller jusqu’à la diarrhée chronique ou la gastro-entérite.


Être un peu patraque arrive à tout le monde. Il suffit de réunir quelques facteurs comme de la fatigue et de bons microbes bien costauds et nous commençons à ressentir quelques petits symptômes.


La maladie ne se déclenchera pas en tant que telle, mais pourtant des micro-organismes agressifs sont là pour se faire entendre. Cela ne nécessitera pas de visites chez le médecin de famille pour régler le problème.


En quelques jours, ces légers troubles sont passés et le tour est joué. Nous retrouvons notre forme.


La deuxième grande cause pour déclarer une maladie, c’est un système immunitaire affaibli. Et là encore, il est possible de décliner ce point en plusieurs causes encore. Un système immunitaire fragile peut se traduire par :

  • Les aliments ont un impact non négligeable sur la santé car ils peuvent être capables du meilleur comme du pire.

Les aliments inadaptés vont favoriser les inflammations et perturber le bon déroulement de la vie des bonnes bactéries en charge de maintenir la bonne santé de notre système immunitaire.


À contrario, les bons aliments vont favoriser un bon développement bactérien protecteur. Cela laissera donc moins de place aux inflammations et aux mauvaises bactéries.

  • Le traitement médicamenteux est également une conséquence possible d’un système immunitaire fragile. Cela s’explique par le fait que les médicaments et les antibiotiques notamment détruisent les bactéries agressives.

L’effet secondaire déplorable est la suppression par la même occasion des bonnes bactéries en charge de nous protéger. Eh oui, les médicaments ne font pas la distinction entre les bons et les mauvais. Tout le monde y passe.


Pendant ce laps de temps où nous n’avons plus de bactéries, nous sommes susceptibles d’être touchées plus facilement par un autre agresseur.


Le temps nécessaire pour que notre système immunitaire se remette (en ayant une alimentation adaptée et structurée, que nous verrons dans le chapitre suivant) est de 3 semaines minimum.

  • Et il y a les problèmes de santé divers et indépendants de notre volonté. Ce point n’est pas toujours de notre fait, mais certains traitements réglant un problème viendront créer des effets secondaires.

D’où la nécessité de demander et de lire les étiquettes des médicaments. Il faut profiter de notre rendez-vous avec le médecin et / ou le pharmacien pour demander des détails sur les conséquences de ces traitements.

Les bonnes pratiques pour éviter d’attraper toutes les maladies liées à l’hiver

La suite logique au chapitre précédent est la mise en place d’actions permettant de favoriser un bon équilibre de notre système immunitaire.


Concentrons-nous en premier lieu sur notre alimentation qui reste et restera le point le plus important à traiter. Les aliments inadaptés doivent être limités (ou supprimés dans la mesure du possible).


Ce sont généralement les aliments qui ne conviennent pas à une bonne santé. Ce n’est pas plus compliqué que cela en théorie. Cependant, la pratique s’avère plus ardue car bon nombre de produits vendus en magasin peuvent être classés dans cette catégorie d’aliments.


Pour savoir concrètement si les aliments sont bons pour la santé, il faut se diriger vers les aliments les moins transformés possibles. C’est-à-dire qu’ils n’ont pas subi de changements de forme ou qu’ils n’ont pas été manipulés industriellement.

Pour être encore plus clair, ce sont les fruits et les légumes frais, un morceau de viande ou de poisson, une huile végétale n’ayant vécu qu’une simple pression, … On n’y ajoute qu’un peu de riz ou de quinoa, …


Cette liste parait très succincte mais de nombreux aliments sont déclinables. Ils ne représentent pas en effet la majeure partie des produits que l’on a à disposition en magasin mais le choix est tout de même suffisant pour varier les goûts et les couleurs.


Précédemment, nous parlions également d’inflammation dans le corps et cela se traduit par des troubles de l’organisme. Oui encore une fois. Ce sont les aliments de mauvaise qualité qui peuvent provoquer ces perturbations.


Pour cela, les produits choisis doivent avoir suivi le circuit d’un bon cycle de vie. C’est-à-dire que les animaux donnant la viande ont eu une belle vie avec des conditions correctes. Les mauvais traitements donnés se répercutent au final sur la viande et par la force des choses sur notre santé.


Cette règle s’applique également aux végétaux. Prenons l’exemple d’une tomate ayant poussé dans le jardin familial et une tomate poussée sous serre avec un environnement non naturel en plein mois de décembre.


Comprenons-la qu’il y a une différence nutritionnelle certaine et des répercutions secondaires péjoratives pour l’une de ces méthodes de culture.


Cela signifie qu’il faut se diriger vers des produits de qualité comme les produits du jardin, du maraicher qui a gardé de bonnes méthodes de culture de ses végétaux, …


La même règle s’applique avec l’éleveur de bêtes qui aura un rôle important à jouer dans la qualité des produits finaux.


Le deuxième point est le maintien d’une activité physique régulière même en hiver. Oui, il fait froid. Oui, il fait meilleur à la maison. Oui, la fatigue est présente plus rapidement parce que les jours sont plus courts et que la luminosité manque.


Ce sont malheureusement de fausses excuses qui font perdre les bénéfices des activités réalisées pendant les mois précédents.


Lorsque l’on pratique un sport, même en étant fatigué, nous stimulons notre organisme et nous en avons besoin. Si nous ne faisons rien, nous serons fatigués à ne rien faire.


Les personnes fêtant la fin de l’année avec Noël et le Nouvel an. Lorsque les repas de famille s’éternisent. Ne sommes-nous pas fatigués à la fin de cette journée ? Et pourtant, nous sommes restés assis à manger !


L’être humain n’est pas programmé à rester assis à ne rien faire. Attention, se détendre est également nécessaire. Mais il y a un juste milieu !


Cette stimulation physique active les fonctions du corps ce qui favorise l’évacuation de déchets et de toxines.


Le dernier point est plus un élément lié à l’hygiène de vie. Les mains sont les principaux coupables dans la transmission des maladies.


Si nous ne nous lavons jamais les mains, il y a de grandes chances de faire pénétrer à un moment donné les bactéries et les virus responsables de ces maladies de l’hiver.


À moins d’être dans un métier où l’hygiène fait partie des consignes de travail, nous ne nous lavons que très rarement les mains avant d’aller manger. Est-ce que nous pensons à nous laver les mains avant de nous occuper d’un enfant en bas âge ou d’une personne âgée ?


Cette pratique est simple mais si elle ne fait partie d’une habitude, nous n’y prêtons pas attention plus que cela.


En se concentrant sur ces principes-là, nous mettons toutes les chances de notre côté pour que notre organisme soit le plus solide possible pour la période hivernale.

À PROPOS

Bonjour, je m'appelle Jérémy. Bon vivant pour un bien-être adapté à mon corps depuis de nombreuses années. Retrouvez les solutions et les astuces pratiques pour construire la vôtre.
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