Les protéines végétales se font de plus en plus connaitre pour leurs bienfaits sur la santé.
Lorsque l’on parle des protéines, nous pensons tout de suite à la viande, le poisson et pourquoi pas les œufs. Cependant, il y a les aliments du monde végétal qui en contiennent également. Nous verrons dans cet article :
Et c’est le point le plus difficile à cerner. Les protéines ne sont pas protéines comme cela. Elles sont composées de plusieurs chaines que l’on appelle des acides aminés. Si toutes les chaines ne sont pas présentes, on parle de protéines « partielles ».
Si tous les maillons de la chaine sont présents (tous les acides aminés), on parle de protéines « complètes ».
Le résultat n’est pas le même pour la digestion. Lorsque les protéines sont complètes, l’organisme arrive à les assimiler comme il le faut. Si elles ne sont que partielles, les protéines sont mal absorbées et des problématiques peuvent survenir si cette situation perdure.
C’est ce que l’on appelle une carence en protéines. Le corps arrive en manque de certains acides aminés. Notre corps est bien fait car il arrive à en « fabriquer » de lui-même au sein de l’organisme.
Il y a toutefois des acides aminés essentiels qui doivent impérativement être apportés par une source externe. Donc il faut quelque chose de solide ou de liquide apportant ces maillons restants.
Les protéines animales sont par défaut dites complètes. C’est-à-dire qu’elles sont composées de tous les acides aminés (les maillons) formant ainsi cette protéine. Le corps peut ainsi piocher ce dont il a besoin pour répondre à ses besoins physiologiques.
Concernant les protéines végétales, il en existe déjà plusieurs types. Elles peuvent provenir des légumes, des céréales, des légumes secs ou encore des fruits oléagineux. C’est en tout cas les principales sources « naturelles » que l’on peut retrouver.
Quel que soit l’aliment, il est presque vérifiable dans tous les cas que ces acides aminés ne soient pas tous présents. De même, il serait difficile de les lister pour savoir lesquels sont présents et manquants. Sachant qu’il y a plusieurs dizaines d’acides aminés pour former une protéine dite complète, bonjour l’usine à gaz et les connaissances nécessaires.
Dans le dernier chapitre, nous verrons les solutions pour nous permettre de profiter de protéines végétales complètes. Ce qui est certain, c’est qu’il n’est pas nécessaire de se torturer l’esprit.
Quelques pratiques simples suffisent à subvenir à nos besoins et à abandonner (pourquoi pas) les protéines issues du monde animal.
De manière générale, les plats préparés industriellement sont composés d’une base qui reste plutôt similaire. Ce sont les céréales qui servent d’ingrédients. Même si l’on peut retrouver quelques différences entre les recettes, nous retrouvons généralement les mêmes.
De temps en temps, une base de soja est utilisée. Elle peut être associée ou non à des céréales également.
Comme ces recettes sont composées de plusieurs aliments, nous retrouvons des protéines qui sont dans la majorité des cas complètes. Donc la consommation de ces préparations peut être une alternative possible.
Par contre, il n’est pas recommandé d’en consommer régulièrement car beaucoup d’autres problèmes accompagnent ces plats.
Ils sont composés de céréales donc de base, il n’y a pas de goût. C’est le cas si l’on consomme des pâtes ou plus globalement un féculent cuit à l’eau. C’est fade.
Et quand les aliments n’ont pas de goût, nous mettons du sel. En plus, cet ingrédient est un conservateur naturel. Les doses sont généralement importantes. Il y a au minimum 1,5 g de sel dans un plat de 100 g. C’est tout simplement énorme si l’on consomme ces plats trop souvent.
Un autre inconvénient réside dans le fait que les plats préparés sont industrialisés. Pour assurer une productivité au sein de l’usine, les aliments sont parfois surchauffés pour être cuits plus vite avant d’être incorporés au produit final.
La sur-cuisson a la conséquence fâcheuse de faire perdre bon nombre des éléments nutritifs des aliments comme les vitamines et les minéraux. Les aliments ont peu de goûts car ils sont trop cuits et en plus ils n’apportent plus grand-chose d’intéressant à notre organisme.
Le dernier concerne en grande partie ce dont nous avons déjà parlé, c’est-à-dire la conservation et le goût du produit. Les additifs alimentaires utilisés sont là pour couvrir les éléments manquants d’un plat que l’on souhaite manger.
La couleur n’est pas assez belle, ajoutons un colorant pour rendre le plat plus appétissant. Le plat n’a pas une texture intéressante en bouche, ajoutons un agent de texture pour rectifier le problème, etc, etc, …
Lorsque nous mangeons un plat préparé de manière générale, nous pouvons être presque persuadés que ces éléments chimiques sont présents. Les conséquences à long terme sont encore méconnues à ce jour.
Par contre, certains additifs alimentaires ne sont plus autorisés car ils étaient susceptibles de créer de réels problèmes de santé.
Le prix est important lorsque l’on regarde les plats industriels adaptés avec des protéines végétales uniquement. De base, les céréales coûtent bien moins cher que la viande par exemple. Pourtant, le prix au kilo se rapproche, voire dépasse, le prix d’un morceau de viande.
Cela peut se justifier pour rentabiliser les procédés de production utilisés mais lorsque l’on a conscience des problèmes cachés, ce n’est pas une si bonne affaire.
Ces plats et préparations à base de végétaux sont à consommer avec modération.
La meilleure des solutions pour profiter des végétaux et par la même occasion de donner à notre organisme des protéines complètes est l’association des aliments.
Le but est de composer des assiettes ou des collations avec plusieurs catégories d’aliments issus de végétaux.
On peut retrouver par exemple des légumes avec quelques légumes secs et des féculents. Le fait d’associer un peu de chaque aliment, permet d’apporter tous les maillons de la chaine. Ainsi, notre corps peut assembler le tout et obtenir des protéines complètes végétales.
Ce n’est pas nécessaire de se poser les questions sur les différents acides aminés que les aliments apportent. Tout cela serait ingérable à long terme. Il faudrait faire des gymnastiques intellectuelles continuellement.
Ce schéma alimentaire présenté est à suivre pour mettre toutes les chances de votre côté. Il suffit de choisir les aliments que l’on aime et que l’on souhaite associer. Dans le cas où l’on ne sait pas de trop, il y a des milliers de recettes présentes sur internet.
Il sera nécessaire de vérifier si elles sont bien composées de légumes, de légumineuses (ou aussi appelées légumes secs) et de féculents.
Un petit secret ! Le quinoa fait partie de ces rares aliments issus du monde végétal à fournir des protéines complètes. Il ne faut hésiter à en apporter plus régulièrement à notre alimentation.
Nous pensons toujours aux pâtes ou au riz ou aux pommes de terre. Il y a également les patates douces qui apportent un super goût au plat.
Une autre astuce intéressante concerne les fruits. Ce sont d’autres végétaux. Ils auront la capacité de permettre une meilleure assimilation des protéines encore. Il ne faut pas hésiter à en consommer plusieurs par jour.
L’association est la clé pour mettre toutes les chances de son côté si l’on souhaite quitter les produits issus d’animaux. Lorsque tous les éléments nutritifs essentiels sont là, l’organisme fonctionne mieux également.
À PROPOS
Bonjour, je m'appelle Jérémy. Bon vivant pour un bien-être adapté à mon corps depuis de nombreuses années. Retrouvez les solutions et les astuces pratiques pour construire la vôtre.
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