Pourquoi manger plus lors d’un repas entre amis ou en famille ?

N’avez-vous jamais remarqué que l’on est amené à manger plus lors des repas de fêtes en famille ou entre amis ? La sensation de lourdeur et de fatigue est souvent présente après avoir vécu ces longs repas.


Nous sommes généralement heureux de vivre ces instants de partage et en même temps, nous le sommes parfois tout autant lorsqu’ils se terminent.


L’exemple le plus marquant concerne les repas de fin d’année. Pour les personnes pratiquant le repas de noël et du nouvel an, cette situation a certainement déjà pu se produire.


Nous verrons dans cet article les 2 points suivants pour comprendre ce phénomène :

  • Le principe de l’engouement social lorsqu’il y a des repas.
  • Les astuces pour limiter les excès liés à une alimentation trop riche.

Le principe de l’engouement social

Lorsque l’on mange seul, nous mangeons moins. C’est en tout cas le résultat de plusieurs études qui ont été menées. L’effet de groupe stimulerait la proportion d’aliments ingérés lors d’un repas. Les chiffres mentionnent même que les assiettes sont plus importantes en quantité et ceux jusqu’à 48%.


En gros, imaginons que l’on puisse manger une assiette et encore la moitié de cette même portion. Au quotidien, nous serions surpris de pouvoir manger autant.


Nous avons parlé de l’extrême, mais il y a également un minimum. Les chiffres restent encore très élevés car nous augmentons la quantité de nourriture de presque 30%. De ce fait, lors de ces repas, nous consommons environ 25% de calories supplémentaires.


Et nous le savons car au moment des fêtes ou de repas particuliers avec la famille et les amis, nous savons que ce n’est pas à ce moment là où l’on commence un régime pour la perte de poids.


D’ailleurs, c’est un autre point sur lequel les données sont formelles, c’est la relation de proximité que l’on entretient avec les personnes qui nous entourent.


Lorsque nous connaissons bien les personnes, nous connaissons les frontières dans lesquelles nous avançons et ce qui est fortement susceptible de se passer. Nous connaissons notre hôte, donc nous savons qu’il sera disposé à nous satisfaire en matière de quantité que ce soit pour les boissons ou lors du repas.


Et donc, si nous connaissons peu la personne, nous serons moins sujets à manger autant. Nous serons peut-être même sur la réserve et donc à manger et boire en moins grande quantité.


Nous avons également cette réserve naturelle à ne pas vouloir déplaire et faire de faux pas. Eh oui, nous sommes des gens bien élevés naturellement.


Lorsque nous sommes dans une situation de partage avec les autres. Quand la relation est bonne, nous sommes également sujets au principe de l’équitabilité. Notre hôte, par convention sociale et respect pour être certain que nous n’ayons plus faim, va nous proposer de nous resservir.


Et là, nous avons parfois cette situation « est-ce que quelqu’un en reprend également ? ». Une autre situation veut que l’on regarde ce qui se passe dans les plats. S’ils sont encore forts pleins, nous sommes moins gênés de nous resservir que si les proportions sont faibles.


À cet instant, nous avons ce réflexe, car nous sommes bien élevés, de regarder les autres et leurs assiettes. Et nous demandons si quelqu’un en veut.


Même si tout le monde dit non, nous ne prenons pas le risque de tout prendre car intérieurement, nous nous disons qu’ils n’ont pas tous été honnêtes.


Avec le temps, comme nous connaissons notre hôte, nous savons également si le fait de ne pas se resservir sera pris comme un affront.


On retrouve cette situation pour les personnes âgées ou les personnes ayant eu cette culture de leurs parents. Il faut savoir gérer ce genre de situation car nous ne disons pas non pour faire mal, mais tout simplement parce que nous n’avons plus faim.


Pourtant, notre hôte en mission pour nous gaver ne le comprend pas. Ce n’est pas dans sa culture. Il doit être certain que nous n’avons plus faim. Le fait de donner est également un gage de plaisir. « J’offre quelque chose pour que mon invité soit content d’être venu et d’être là ».


Cette situation est parfois plus difficile à gérer pour l’invité que pour l’hôte. D’ailleurs, si vous êtes ce genre d’hôte, c’est plutôt compliqué à gérer pour l’invité, sachez-le !


Pour terminer, avec ce principe d’engouement social, il y a la comparaison entre nous et les autres.


Cela peut se produire par exemple lorsque nous sommes minces et au milieu de personnes en surpoids ou en obésité. Nous mangeons naturellement beaucoup moins et nous serons peut-être gênés et mis en boîte par les autres.


La même situation peut se produire lorsque nous sommes en surpoids ou plus encore, au milieu de personnes minces ou très sportives. Nous n’essayons pas toujours de nous calquer sur ce qu’ils font, mais nous essayons de rentrer dans le moule.

Toutes ces situations de vie montrent bien et confirment que nous mangeons plus lorsque nous ne mangeons pas seul. Les études ne font que confirmer ce que nous avons déjà pu percevoir par notre expérience de ces repas.


Il y a toutefois quelques solutions à mettre en place simplement pour éviter de manger tout et n’importe quoi lors d’un repas. Si l’on souhaite éviter les excès alimentaires et les boissons, le chapitre suivant liste ce qui peut être réalisé.


Il ne faut pas forcément manger moins, mais nous pouvons manger plus intelligemment.

Les astuces pour éviter les excès alimentaires lors de ces repas avec des proches

Tout d’abord, commençons là où le plus gros des problèmes se trouve, c’est-à-dire l’apéritif. Nous l’avons tous vécu au moins une fois dans notre vie. C’est cette sensation de n’avoir déjà plus faim alors que l’entrée vient juste d’être servie.


C’est ce qui se passe lorsque nous picorons toutes les « saloperies » à l’apéritif. Désolé pour le mot, mais il est rarement proposé des solutions saines. Si vous le faites, félicitations à vous.


Nous comprenons bien qu’il faut dans la mesure du possible éviter presque tout ce qui est proposé à ce moment-là.


Concrètement, cela va se traduire par la boisson et peut-être pas grand-chose d’autres. Oui c’est un frustrant et compliqué car nous avons faim, mais le fait de schinter un maximum ce début nous permettra de mieux profiter ensuite.


Lorsque nous n’avons plus faim après l’apéritif ou l’entrée, nous prenons le plat, le dessert et je ne sais pas quoi encore. Ces suites peuvent être vécues comme du gavage. Nous mangeons pour manger, sans en prendre un plaisir réel.


Même si le plat est excellent, notre système digestif ne veut plus rien. Nos papilles gustatives sont moins affutées et le goût est moins bien perçu. Nous sommes en mode, il faut que je mange un peu pour faire honneur ou il faut que je mange parce que c’est comme ça, … Et tout un tas d’autres raisons possibles !


Pour éviter les trop grandes quantités, il est préférable de se faire de plus petites assiettes. Oui je sais, c’est une remarque de génie, n’est-ce pas ? Pourtant, peu de personnes le font ce qui est regrettable.


Surtout si nous avons cette personne de la famille en charge de nous gaver. Il est possible d’en prendre 2 fois ce qui ne causera pas un affront à cette personne. De plus, nous aurons l’équivalent d’une assiette si nous réunissons ces 2 portions. Ainsi, tout le monde est content.


Lorsque l’entrée ou les plats arrivent, il faut privilégier les légumes avant les féculents. Ces derniers sont plus caloriques et moins intéressants nutritionnellement que les légumes. Nous pouvons ainsi prendre une belle assiette, mais composée en majorité de bons produits.


Lors des repas, nous avons à disposition des produits qui changent du quotidien. Les pommes de terre transformées avec une chapelure que l’on retrouve dans les surgelés au moment des fêtes par exemple.


Oui mais lorsque nous mangeons une raclette, qu’est ce que nous pouvons faire car il n’y a pas de légumes. À ce moment là, c’est ce que l’on appelle le repas excès par excellence. Il n’y a pas de solution alternative possible.


Par contre, il est toujours possible d’être vigilant au moment de l’apéritif.


Le point dont nous n’avons pas encore parlé concerne les boissons. L’excès est également favorisé à ces produits. Habituellement ou lorsque l’on est seul, nous ne serions pas impliqués dans le fait de consommer plusieurs bières ou un vin différent pour chaque plat présent dans le menu.


Il est tout à fait possible de profiter de l’alcool, de jus de fruits, … Par contre, comme pour la nourriture, il n’est peut être pas nécessaire de prendre des verres complets, mais des demi-verres. Nous pouvons nous servir une seule fois et pas plusieurs.


Il est possible de prendre en alternance de l’eau plate. Si la culture familiale veut que ce soit mal vu, essayons de tenter l’eau gazeuse. Cela passera peut-être mieux !


Pour terminer, nous arrivons au dessert. Qui dit dessert, dit aliment sucré. C’est comme ça.


Les mêmes règles s’appliquent que pour les autres repas. Il n’y a d’ailleurs pas grand-chose de plus à connaitre. Mais nous pouvons être rassurés car le dessert est le signe de la fin du repas, enfin !


Je plaisante mais notre estomac peut commencer à se dire que le travail est bientôt terminé.


Toutes ces recommandations montrent bien que nous sommes concernés par une ou plusieurs de ces situations. L’effet de groupe a réellement un effet sur notre comportement alimentaire.


Ces occasions restent des moments de partage et il n’est pas nécessaire de tout révolutionner demain. Par contre, quelques actions simples peuvent être mises en place et peuvent passer inaperçues pour nous comme pour notre hôte.


Source : http://sf-nutrition.org/breve-pourquoi-mange-t-on-davantage-lorsquon-est-en-groupe/

À PROPOS

Bonjour, je m'appelle Jérémy. Bon vivant pour un bien-être adapté à mon corps depuis de nombreuses années. Retrouvez les solutions et les astuces pratiques pour construire la vôtre.
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