Manger ce que l’on veut sans grossir et rester en bonne santé

Et oui, cela existe. Imaginez-vous manger ce que l’on veut et rester en forme. C’est un film non !


Dans cette idée, on retrouve des personnes plutôt sveltes, capables de manger de grandes quantités de nourriture et réagissant peu aux effets négatifs d’une suralimentation ou d’une alimentation de mauvaise qualité.


C’est pourtant le cas de personnes qui ont un métabolisme qui brûle les calories comme pour rire. Dans cet article, nous prendrons :

  • Tout d’abord plaisir à lister un exemple du menu type du bon vivant qui se moque de ce qu’il mange parce que quoi, parce qu’il garde une bonne forme physique.
  • Ensuite, nous analyserons cette journée pour comprendre l’impact nutritionnel sur l’organisme.
  • Pour finir, nous conclurons sur le sort des personnes « chanceuses », restant bien physiquement quelque soit la situation.

Le menu type du bon vivant !

Je vous le dis tout de suite. Je vais y aller fort. Je ne vais pas faire les choses à moitié. En revanche, il y aura un problème si vous vous sentez concernés par ce qui suit. C’est le signe que votre alimentation n’est pas structurée.


Voici l’histoire alimentaire de Marvin, 25 ans, durant une journée de la semaine au travail :

  • Le petit-déjeuner à 7h : Commençons avec un grand bol de lait demi-écrémé avec des chocapics. Il s’en suit plusieurs tartines de pain de mie industriels avec du nutella (oui, je vais balancer pleins de marques de produits). Et pour finir, un grand verre de jus d’orange de la bouteille du commerce, mais du 100% pur jus s’il vous plait.

(Curieusement, une fringale survient régulièrement vers 11h, 11h30 même avec ce premier repas copieux).

  • Le déjeuner à 12h30 : Comme il ne prépare pas son repas pour le midi, il se rend à l’extérieur avec les tickets restaurants de son entreprise. À ce tarif-là, il se permet l’assiette du jour et le dessert inclus. On retrouve pour le plat principal une pièce de viande accompagnée d’une grosse portion de frites (oui c’est un client connu). Il ne prend pas de frites tous les jours. Parfois, c’est une grande quantité de pâtes blanches raffinées. Avec ça, on retrouve quelques feuilles de salades pour la touche visuelle.

En dessert, soit la mousse au chocolat, le tiramisu ou encore le flan.

  • L’après-midi à 16h : Tiens un petit creux. Une petite barre chocolatée du distributeur. Mais pas tous les jours. Habituellement, c’est un chocolat chaud sucré de la machine.
  • Le diner à 20h : À oui, comme il avait une petite fringale avant, il a mangé quelques dizaines de grammes de chips, quand ce n’est pas quelques morceaux de saucissons ou quelques gâteaux.

Lors du repas, on retrouve un plat de pâtes bolognaises du magasin capables de nourrir une famille affamée dans un pays en développement. Quelques tartines de pain blanc. Bah oui, il y a de la sauce. Et en dessert, un morceau de fromage ou un yaourt. De temps en temps, une compote.


Vous trouvez cette historique impossible, tant mieux pour vous. Vous n’êtes pas surpris, la suite vous concerne. Voilà un exemple que l’on retrouve régulièrement dans notre société moderne. Ce schéma alimentaire n’est pas utopique loin de là. Dans le prochain chapitre, nous allons retracer cette journée ensemble. De l’apport calorique, aux vitamines et minéraux, tout va y passer pour bien comprendre si ce modèle d’alimentation est profitable tout au long de la vie.

L’analyse de ce type d’alimentation déstructurée

Il ne faut pas se le cacher, cet exemple est réellement moche nutritionnellement.


Le petit déjeuner n’est pas si excessif dans les faits car les aliments mentionnés sont consommés par beaucoup de monde. On retrouve un mélange de sucres rapides en tout genre issus des céréales, des tartines de pain de mie, du chocolat à tartiner et du verre de jus d’orange. Le premier rapport du premier repas :

  • Une consommation de plusieurs dizaines de grammes de sucres rapides (similaire aux sucres blancs)
  • Une pauvreté de vitamines, de minéraux (par la présence de nombreux éléments provenant du commerce. Ce n’est pas pour rien que les céréales du petit déjeuner sont enrichis en vitamines) et en fibres.
  • La présence de mauvais glucides et de trop de graisses saturées ou transformées.

Concernant le repas du midi, je n’ai pas mentionné les sandwichs préparés industriellement en triangle, ou les plats préparés. De toute manière, les conclusions ne seraient que pires à ce qui suit. Mangez au restaurant est souvent le signe des mêmes erreurs par beaucoup. Il est possible de choisir des accompagnements autre que les standards frites et 3 feuilles de salade. Il suffit de demander. Le dessert est également quelque chose de sucré. Comme c’est compris dans le menu, on le prend. Même si ce n’est pas bon pour la santé ! une fois par semaine pourquoi pas, mais tous les jours de la semaine c’est de trop. Voici ce que donne le repas du midi :

  • Le point positif est la source de protéines (viande pour cet exemple). Il reste à savoir l’origine de ce que l’on mange, mais c’est un autre problème.
  • Forcément les frites ou les pâtes ne sont pas les bonnes alternatives. Ils apportent beaucoup d’énergie qui sera assimilée rapidement par l’organisme. On peut la comparer à des sucres rapides (comme le sucre blanc). Et oui, même les pâtes blanches sont considérées comme cela. Et surtout si elles sont trop cuites.
  • Le dessert vient apporter une nouvelle touche de sucres rapides. Ce repas va grandement participer au désir de dormir au bureau dans la demi-heure qui va suivre la digestion.

Comme pour le petit déjeuner, les vitamines et les minéraux sont trop peu présents. C’est la viande qui apportera le meilleur apport (et quasiment le seul apport) en micronutriments. Les fibres, n’en parlons pas, il n’y en a quasiment pas. Et ce sucre qui favorise les dérèglements de l’organisme, l’acidité au sein du corps ou encore le développement des maladies de nos sociétés modernes.


Je ne détaille pas l’encas de l’après-midi, je pense que c’est assez clair. SUCRE !!!


La fringale avant le repas du soir se produit souvent lorsque les repas sont pauvres en aliments consistants et vivants. Selon la préférence de chacun, certains vont se diriger vers les produits salés et d’autres le sucre. Le grignotage même à l’âge adulte est très fréquent. Mais quand tout est à disposition dans les armoires de la maison, il est extrêmement difficile de ne pas succomber à un petit quelque chose qui est rarement un fruit frais.


Le fait de consommer du sel va attirer les produits salés. Le fait de consommer des mauvais sucres va attirer les mauvais produits sucrés. C’est très logique et tellement vrai.


Concernant le contenu du repas du soir, il se résume à quelque chose qui se prépare rapidement. C’est généralement le cas lorsque l’on ne prévoit pas un minimum ce que l’on va manger durant la semaine. Il n’est pas nécessaire de rentrer dans le détail car c’est une situation similaire aux précédents repas.


On s’aperçoit également que les quantités sont importantes. On peut être un gros mangeur, mais il faut s’en servir de cette énergie. L’organisme brûle facilement ce qu’il reçoit mais ce n’est pas une raison pour manger plus et surtout si les produits sont de mauvaise qualité. Voici le bilan estimé de cette journée par rapport aux recommandations nutritionnelles :

  • Les calories : au vu des quantités et des aliments riches consommés à chaque repas. On peut dire que Marvin consomme environ 3000 kcal sur sa journée. Sachant qu’il n’a pas d’activités physiques en particulier, cette valeur est importante. Mais il a de la chance, son organisme brûle beaucoup de calories, il reste svelte.
  • Les protéines : on peut estimer une quantité entre 60 et 70g de protéines sur la journée. C’est une moyenne qui est convenable. La consommation de viandes permet d’avoir des protéines complètes.
  • Les glucides : On peut estimer une proportion de 50% de sucres lents et 50% de sucres rapides sur la journée. Cette proportion n’est réellement pas la bonne. Les sucres rapides ne doivent pas dépasser au plus les 10% des glucides totaux de la journée. C’est là le réel travail à faire.
  • Les lipides (matières grasses) : La quantité de lipides de cette journée correspond à ce qui doit normalement être consommée. Le gros problème est le fait d’avoir une proportion bien trop importante de graisses saturées et très peu d’insaturées (la famille des omégas). Quasiment toutes les graisses de cet exemple contiennent en proportion majoritaire des acides gras saturés.
  • Les fibres : On peut estimer une quantité de 10 à 15g de protéines maximum sur cette journée. Outre le fait que Marvin doit rencontrer des problèmes d’évacuation des déchets, le système digestif n’a justement pas ce qu’il faut pour travailler correctement. La quantité minimale de fibres doit être de 30g par jour. Et c’est le minimum.
  • Les vitamines et les minéraux : On en parle même pas tellement les produits consommés en sont démunis. Il est difficile de savoir ce qui va manquer en premier, mais le jour où les problèmes sont là, ils ne seront peut-être pas anodins. Le fait de consommer des produits industriels en majorité n‘aide absolument pas à en obtenir naturellement dans l’alimentation.

L’analyse n’est pas bonne. Vous avez peut-être remarqué que je n’ai pas mentionné les boissons consommées durant la journée. Espérons que ce soit de l’eau, sinon le tableau se noircit encore plus.


Dans cette analyse, il y aurait encore beaucoup de choses à dire, mais l’intérêt de l’article est de répondre à cette affirmation, à savoir si en mangeant n’importe quoi on peut rester en bonne santé.

Les conclusions de ce type d’alimentation

Lorsque l’on voit l’exemple des repas de la journée, on peut se dire que « ça doit être bon ». Qui n’aime pas les produits sucrés ou riches en graisses et en sel. Au plus la consommation de ce type d’aliments augmente, au plus on en a envie.


Ce n’est pas un exemple à suivre mais un signal d’alarme. C’est une bombe à retardement pour la santé. Oui, Marvin n’a pas de maladies apparentes, mais son organisme manque assurément d’éléments essentiels pour bien fonctionner. Et sa santé se portera « bien » jusque quand ? Nul ne peut le dire. S’il a beaucoup de chance et s’il prie régulièrement, il peut dans le cas le plus chanceux ne pas avoir de problèmes de santé grave. Si la chance n’est pas de son côté, il faut espérer que les premiers signes de cette mauvaise alimentation ne soient pas trop grave pour sa santé.


Quand on scie la branche sur laquelle on est assis, il est possible qu’un jour elle lâche. Intérieurement, il est impossible que Marvin se sente pleinement bien dans sa peau. Cela se traduit par des envies de dormir après les repas, une énergie généralement basse même après une bonne nuit de sommeil, une sensibilité plus importante pour capter les bactéries provoquant des maladies lors des périodes plus froides, etc …


Qu’est-ce que c’est d’être en bonne santé ? C’est de ne pas avoir le cancer ou ne pas avoir de rhumes l’hiver ! Cette notion est subjective et dépendra de chacun. Personnellement, si demain je me sens continuellement fatigué, je ne trouve pas que je suis en bonne santé. Pour d’autres, ce signe ne sera pas plus grave en soi. On prend un café et ça ira !


De plus, le jour Marvin aura des enfants. Qu’est-ce qu’il va leur transmettre ? Une alimentation similaire à la sienne car les enfants ont la tendance à copier ce que l’on fait (plus ou moins je vous l’accorde, mais tout de même). Si Marvin ne mange jamais de légumes verts devant ses enfants, comment pourrait-il espérer qu’ils en mangent à la maison ou à la cantine de l’école ?


Le problème est que l’enfant rencontrera les mêmes difficultés que Marvin si un jour il doit faire attention à ce qu’il mange. Et pour lui et sa santé, la chance ne sera peut-être pas aussi bonne.


Ce type de menu n’est pas une alimentation où l’on se fait plaisir. C’est le confort de notre société développée qui nous fait faire n’importe quoi. Et cela devient une habitude de vie. Ce n’est pas du plaisir de manger comme cela, mais dangereux à plus ou moins long terme. On pourrait qualifier cette alimentation d’excès plutôt que de plaisir.


Je me fais plaisir en mangeant des aliments adaptés à ce que mon organisme a besoin. Si je mange des aliments qui dégradent ma santé, je ne me fais pas plaisir, je fais un excès et il doit être limité.


En conclusion, il n’y a donc pas de raisons d’être jaloux ou envieux de ces personnes qui ont cette capacité à rester mince en toutes circonstances.

À PROPOS

Bonjour, je m'appelle Jérémy. Bon vivant pour un bien-être adapté à mon corps depuis de nombreuses années. Retrouvez les solutions et les astuces pratiques pour construire la vôtre.
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