Manger autrement – Je refuse d’aller à un repas car je mange différemment

Si vous vous êtes déjà posé la question de vous rendre à un repas parce que vos habitudes alimentaires ne sont pas « similaires » à ce que l’on voit habituellement, vous avez de grandes chances de suivre un régime alimentaire spécifique. Manger autrement peut devenir un vrai défi à surmonter.


Cela se produit lorsque l’engagement porté à notre alimentation est fort et nos sentiments sont contradictoires entre être présent à ce repas pour revoir ses amis et de l’autre côté, cette envie de ne pas déroger à nos principes.


Aujourd’hui, on retrouve cette situation pour les personnes suivant une alimentation spécifique liée à la pratique religieuse ou pour les alimentations plus ou moins portées sur le végétal.


C’est le cas notamment des personnes vegan ou les personnes s’autorisant des repas tant qu’ils ne contiennent pas de la viande ou des œufs.


Ce ne sont que des exemples, mais l’idée de cet article est de se mettre dans la peau de chacun pour vivre cette situation de la meilleure des manières. Nous aborderons :

  • Notre point de vue dans le cadre de notre choix de régime alimentaire,
  • Le point de vue de l’autre dans sa vision de notre choix alimentaire,
  • Les conseils pour continuer à vivre comme tout le monde et profiter des instants passés entre amis.

Manger autrement, notre point de vue personnel dans le choix de ce régime alimentaire

Les choix alimentaires que nous faisons peuvent être multiples. Nous aborderons ici les principaux qui vont représenter la grande majorité des personnes :

  • Nous avons tout d’abord la mise en place d’un régime alimentaire pour l’éthique. On le retrouve pour les personnes portées vers une consommation plus ou moins importante d’aliments issus de végétaux.

Même s’il existe des différences entre les différentes alimentations végétales possibles, c’est le bien-être des espèces vivantes qui est mise en avant.

  • En lien avec le premier, c’est l’impact environnemental de notre alimentation. Les produits issus d’animaux nécessitent bien plus de ressources que ceux issus de végétaux.

L’industrie de la viande est d’ailleurs la première source de pollution sur Terre. Au vue de l’augmentation croissante des catastrophes climatiques, nous pouvons dire que cette idéologie est plus qu’acceptable.


Peu de personnes sont encore conscientes que la majorité des protéines consommées provenant d’animaux sont également responsables des conséquences sur le dérèglement de l’environnement actuellement.

  • La religion est un autre point important car elle compte beaucoup de personnes. On rentre là dans le cadre des convictions personnelles. Elles sont d’ailleurs généralement très fortes.

C’est-à-dire qu’il sera clairement impossible pour certaines personnes de consommer certains aliments.

  • En lien avec le point précédent et pourquoi pas le premier point également, ce sont les convictions personnelles. Le fait de faire cela pour une cause qui est juste. Nous avons le désir de rester en bonne santé tout en écartant une partie plus ou moins importante de certains groupes alimentaires.
  • La santé ! Et oui, nous pouvons également suivre une alimentation spécifique pour l’améliorer. Je ne rentrerai pas dans le détail car il y en trop à dire. Plusieurs articles seraient nécessaires pour tout aborder.

On retrouvera les régimes portés sur les végétaux, la diminution de consommation des viandes, l’augmentation de la qualité des aliments achetés pour limiter fortement les effets néfastes de la modernisation des aliments.


J’en passe beaucoup mais voilà l’idée.


Normalement, en étant concerné par cet article, vous devriez vous y retrouver dans un ou plusieurs points. Il n’y a rien de mal à cela, mais quel est le comportement à adopter au quotidien ?


Les convictions peuvent être tellement fortes que notre comportement peut impacter les autres. Et là, le problème se pose !


Lorsque l’on se lance dans un régime alimentaire spécifique, nous sommes timides au début. C’est la découverte d’une nouvelle façon de fonctionner et de voir la vie autrement. Avec le temps, nous prenons de l’assurance et nos convictions qui étaient chétives autrefois sont aujourd’hui beaucoup plus fortes et ancrées dans notre esprit.


La faute qui peut être commise à ce moment-là est le jugement porté aux personnes qui n’en ont absolument rien à faire. De nombreuses personnes aujourd’hui continuent de manger n’importe quoi sans se soucier de l’impact sur la santé, sur l’environnement ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs.


En voyant cette situation, un sentiment de révolte peut se développer intérieurement. Nous percevons cette personne différemment. D’ailleurs une personne que nous ne connaissons pas et partageant le même régime alimentaire spécifique entrera très vite dans nos bonnes grâces.


Comme le dit l’expression : « Qui se ressemble s’assemble ». Enfin dans la majorité des cas !


Dans le chapitre suivant, nous allons voir le point de vue de l’autre qui nous regarde en train de « manger de l’herbe ». J’exagère, mais l’idée se rapproche très fortement à ce que nous venons d’exposer par rapport à notre appréciation pour une personne qui ne fait aucun effort répondant à nos engagements.

Le point de vue de mes amis dans mon choix de régime alimentaire

Et oui, le point de vue de l’autre est parfois difficile à entendre. Pour lui, vous êtes l’extra-terrestre et de notre point de vue, c’est lui qui se rapproche de « E T ».


Comme pour le précédent chapitre, listons les principales situations qui feront que nos idées reçues portent un jugement inadapté par rapport à nos choix alimentaires :

  • Les incompréhensions de suivre cette alimentation. Ce n’est pas bon de manger que du végétal tout le temps ou de se priver d’un groupe alimentaire complet. C’est tellement bon au barbecue !

Même si les mots employés sont perçus comme négatifs, cela n’est peut-être que de l’incompréhension. Pour en arriver à cette alimentation, nous avons dû lire, apprendre et pratiquer pour que cela devienne une nouvelle habitude de vie.


On ne nait pas avec des convictions éthiques ou environnementales. L’interlocuteur en face de nous n’a pas encore fait cette démarche.

  • Le point le plus blessant je trouve, ce sont les moqueries. Le mangeur de gazon de la bande d’amis. C’est le moment où tout le monde nous passe à tabac pour exprimer l’incompréhension de nos choix alimentaires.

Le fond est le même que pour le point précédent, mais il est accompagné par des mots blessants. Quelques minutes ça passe, mais si la moquerie s’éternise, il est normal de perdre son sang-froid.


Je trouverai même étonnant que de vrais amis poursuivent des moqueries encore et encore en voyant le visage de la « victime » se décomposer.

  • Pour terminer, il y a l’inquiétude. Ce sont les personnes qui sont toujours dans la situation de l’incompréhension, mais qui vont en plus se mettre dans notre peau. C’est le « ponpon ». Ils ne savent pas de quoi ils parlent et en plus ils me transmettent un point de vue négatif.

Je dirai que cette partie est encore la plus touchante car les personnes tiennent à nous. Ils veulent que nous ne nous mettions pas en danger. C’est un point de vue qui est parfois rageant mais qui montre tout simplement l’affection de ces personnes envers nous.


À part la deuxième situation qui est plus extrême. Il n’y a pas nécessité de s’écarter de ces amis parce qu’ils ne pensent pas comme moi. Le but n’est généralement pas de les convaincre car ils s’en moquent.


Ils n’ont pas fait ou ils n’ont pas envie de faire cette démarche.


En revanche, il est préférable de parler de ce que nous faisons et comment nous le faisons aux personnes curieuses ou s’inquiétant pour nous. Sans vouloir convaincre à tout prix, le but est d’expliquer que nous ne risquons rien à suivre ce type de régime alimentaire car nous avons mûrement réfléchi avant de nous lancer.


Il est possible parfois que les inquiétudes des personnes soient fondées. Là, il faut être également en mesure de faire ce travail personnel de se remettre en question. Il faut s’avoir qui écouter et qui ne pas écouter.

Les conclusions pour se rendre à des rendez-vous entre amis sans culpabiliser

Faut-il mettre ses convictions alimentaires avant tout le reste ? Bien sûr que non. Si le régime alimentaire que nous suivons nous empêche d’aller à des repas avec des personnes que nous apprécions, cela pose question.


Même si les convictions sont fortes, chacun a le droit de penser et d’agir différemment de nous. Même si au fond de nous, nous savons que les habitudes alimentaires de nos amis ne sont pas bonnes, ce sont toujours des personnes avec qui nous aimons passer du temps.


Même si au fond de soi nous portons un jugement peu recommandable, ce sont des personnes avec qui nous partageons quelque chose. Nous ne pouvons pas tous être identiques en tout point.


Il faut également se dire que notre attitude et notre manière de voir les choses ne sont peut-être pas bien perçues également par nos amis. Mais ils aiment également passer du temps en notre compagnie.


Après si ces amis sont trop souvent négatifs à notre encontre par de la moquerie par exemple. Naturellement, nous nous éloignerons de ces personnes jusqu’à peut-être à ne plus les voir du tout malheureusement.


Si ce sont des personnes vraiment proches, elles seront plutôt inquiètes ou c’est l’incompréhension qui guidera ce comportement plus ou moins inadapté à notre égard.


Ils ne nous veulent pas de mal. Il faut prendre le temps d’expliquer les choses, pourquoi nous avons fait ce choix, que nous ne faisons pas les choses bêtement en nous mettant en danger, …


Il est possible d’exposer nos convictions, mais tout l’objectif n’est pas de rechercher à convaincre les personnes à faire comme nous. Cette conviction viendra peut-être petit à petit comme cela a été le cas pour nous au commencement de notre alimentation spécifique.


Il y a quelques petites astuces simples à mettre en place lorsque l’on se rend à des repas entre amis et que l’on sait qu’il n’y aura pas forcément de quoi manger.


Je parle de cette situation où l’on est végétarien aguerri et qu’un ami lance l’idée au groupe d’aller manger dans un restaurant spécialisé dans les viandes.


Le genre de situations où l’on se pose obligatoirement la question de ce que l’on doit faire car on ne souhaite pas déroger à nos convictions.


Dans la mesure du possible, il est possible de manger avant de partir en soirée avec les amis pour ne pas avoir cette sensation de faim qui va venir chambouler notre esprit avec la situation de cette carte où il n’y a que les légumes et les frites que nous pourrons manger.


Il est possible également de tenter l’approche du restaurant avec des spécialités végétales en laissant cette phrase « pour changer de ce restaurant classique, pourquoi ne pas essayer quelque chose de nouveau ».


Et là, on peut lancer l’adresse du restaurant qui convient bien plus à notre alimentation. Il est toujours possible de justifier pour les plus récalcitrants qu’il y a des plats extrêmement bons. « En plus, il est très noté ». « C’est vachement bon ». « Toutes les personnes que je connais ont apprécié ».


Toutes ces allégations ne sont peut-être pas vraies mais comme le dit Forest Gump « Maman disait toujours qu’un petit mensonge ne fait jamais de mal à personne ».


Les repas restent un moment de convivialité. Le fait de s’éloigner parce que nous nous mettons dans l’idée que nous serons ridicules ou que nous ne pourrons rien manger, … n’est pas du tout justifiée.


Il est nécessaire de continuer à partager de bons moments même avec des convictions. Si elles sont trop intenses et que cela nous empêche de manger à côté d’autres personnes, on peut en conclure également qu’il y a un problème nous concernant.


Il n’est pas normal de s’éloigner de tout parce que certaines personnes ne respectent le même point de vue. Dans cette situation, nous ne valons pas mieux que les personnes qui se moqueront de nos choix alimentaires.


Vivons ces moments de partage avec les autres. Le repas est le principal moment de la journée où l’on peut se réunir. Ce sera la parfaite occasion d’expliquer ce que nos choix alimentaires apportent à notre vie.

À PROPOS

Bonjour, je m'appelle Jérémy. Bon vivant pour un bien-être adapté à mon corps depuis de nombreuses années. Retrouvez les solutions et les astuces pratiques pour construire la vôtre.
N'oubliez pas de cliquer sur la clochette pour vous abonner à la chaîne. Comme ça, vous n'en manquerez pas une miette. Jérémy, éclaireur de lanternes.

Derniers articles :