Lorsque l’on prononce le mot « lait », il s’agit par défaut du lait de vache. Depuis quelques années maintenant, des alternatives se sont présentées au consommateur pour occuper une place non négligeable de la surface dans les rayons du magasin concernant le lait animal. Ce sont les laits de brebis et de chèvre.
Les produits dérivés sont extrêmement nombreux, bien plus encore que le lait. Dans cet article, nous détaillerons ces 3 laits :
Le lait est obtenu de la même manière entre ces différents animaux. Les quantités varient bien entendu en fonction de la taille de l’animal. Le prix est également plus élevé pour les produits issus du lait de brebis et de chèvre.
Il faut dire que la production du lait de vache surpasse de beaucoup les autres.
98% du lait collecté provient de vaches. Ce chiffre écrase celui des agriculteurs isolés avec les brebis et les chèvres. Pour donner un chiffre pharamineux, en une année, c’est plus de 23 milliards de litres de lait qui sont collectés (23 000 000 000 L de lait par an pour la France – Quand même !!!).
On parle presque de 300 000 emplois qui sont concernés de près ou de loin par le lait. Cela représente un total d’environ 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires. On en perd la tête tellement les chiffres sont importants.
Autant dire qu’on ne rigole pas avec le lait et la conséquence de la filière laitière pour l’économie du pays.
Les chiffres de la production du lait de chèvre et de brebis ne sont pas anodins. C’est également plusieurs millions de litres qui sont produits annuellement en France. C’est un secteur plus localisé, avec des produits destinés à des transformations similaires au lait de vache.
Ces 2 plus petits animaux ont la particularité de fournir un produit avec une saveur différente (surtout concernant les produits issus du lait de chèvre).
Bien que du lait soit disponible dans les magasins, il est plus destiné à être transformé en fromage, yaourt, …
Concrètement, au sein de nos surfaces de vente, il est parfois difficile de trouver les produits provenant de la chèvre et de la brebis car ils sont noyés dans la masse. Le choix reste varié, mais on est encore loin de ce que propose les produits issus du lait de vache.
Nous allons maintenant détailler ces 3 laits afin de voir les différences nutritionnelles qui les composent. Nous verrons également les avantages et les inconvénients de chacun. Toutes les valeurs mentionnées ci-après seront pour 100g (en 100ml) de lait. Nous le prendrons également entier. Car oui en effet, même si le lait de vache le plus consommé est le demi-écrémé, les laits de chèvre et de brebis sont généralement entiers. Donc, comparons le comparable.
L’apport en fibres est nul.
Celui en calcium est également identique entre tous. C’est environ 120mg pour 100g de lait. C’est d’ailleurs pour cela que les produits font l’objet de publicités pour apporter la majorité de cet apport chaque jour.
La proportion avec le phosphore est intéressante car l’assimilation du calcium se fait avec celui-ci.
Ensuite, selon l’alimentation de l’animal, il peut y avoir des variantes dans les micro-nutriments contenus dans le produit. En conclusion, vous remarquerez que les données nutritionnelles sont à peu de choses près identiques.
Pour autant, le lait de la vache ne convient pas au bon développement du cabri par exemple. Alors d’où provient cette différence ?
Tout se passe dans la composition des acides aminés des protéines et des enzymes pour le développement du petit. Le lait est adapté à une espèce en particulier pour optimiser au mieux la croissance. C’est exactement le même principe avec le lait maternel de la mère pour son enfant.
Vous pensez peut-être au lait en poudre pour les nourrissons. Oui c’est vrai, il n’est à l’identique de ce que la mère peut donner, mais ces poudres fabriquées sont suffisantes pour fournir les éléments nécessaires à la croissance. Mais est-ce qu’il sera possible un jour de reproduire un vrai lait maternel ? il parait qu’il ne faut jamais dire jamais.
Lors de la croissance, le cabri va atteindre quelques dizaines de kilos en quelques mois tandis que le veau est destiné à en prendre plusieurs centaines sur la même période.
Ces substances composant le lait peuvent être nocives pour les autres espèces. C’est d’ailleurs ce qui émerge depuis quelques années maintenant pour la consommation du lait chez l’être humain.
Nous ne sommes pas destinés à prendre plusieurs centaines de kilos. Cela signifie que ces enzymes et les éléments présents dans le lait doivent être traités lors de la digestion. Par chance, notre corps est bien fait et nous ne tombons pas malade en buvant du lait (ou en tout cas pas de tout de suite). Certaines personnes vont développer des intolérances ou encore des allergies comme nous l’avons vu ci-dessus.
Lorsque ces composés étrangers passent dans le système digestif, ils viennent perturber en partie le bon déroulement des opérations. Si c’est isolé, cela ne crée pas plus de problème que cela. Si en revanche, vous consommez 4 produits laitiers par jour comme il est encore conseillé d’en prendre aujourd’hui, ATTENTION !
Certaines de ces substances peuvent passer à travers les mailles du filet et développer avec le temps des maladies qui peuvent être graves pour la santé. Sans entrer dans le détail, la plus importante des conséquences serait le développement des risques de cancer.
Un autre effet négatif de cette forte consommation de produits laitiers serait l’apport trop important en calcium. Et oui, si vous en consommez 4, cela vous fait un apport d’environ 500mg. Mais beaucoup d’autres aliments vous en apportent également. Sans compter certaines eaux minérales. Cette « surconsommation » provoque un déséquilibre avec d’autres vitamines et minéraux. L’excès en quoi que ce soit n’est jamais bon. C’est le même problème pour le calcium. Il est capable d’être responsable d’une malabsorption de certains micro-nutriments.
De plus, il serait suspecté d’augmenter le risque de développer des calculs rénaux ou encore les problèmes de santé liés à la prostate ou le côlon.
Les données s’éclaircissent dans ce sens pour le lait de vache. Les laits de chèvre et de brebis ne sont pas encore clairement ciblés à ce jour. Certaines personnes mentionnent que les animaux étant plus petits, le lait correspondrait mieux à nos besoins. Cette information manque encore de recul scientifique. Est-ce qu’une simple question de logique peut être rassurante ? L’avenir nous le dira
Le lait et les produits laitiers présentent de nombreux avantages, mais également quelques inconvénients. Ces derniers ne sont pas de petits maux. Les résultats de ces récentes études montrent encore l’intérêt des sociétés laitières à ce que les consommations de lait ne diminuent pas même si les effets sur la santé peuvent devenir importants.
L’aspect économique fait qu’aujourd’hui, il est toujours recommandé de consommer plusieurs produits laitiers par jour. Pourtant, on ne peut rester indifférent face à ce qui est annoncé par plusieurs études.
Un combat va encore se poursuivre entre les études scientifiques indépendantes impliquant les produits laitiers et l’industrie laitière lançant des spots publicitaires d’une famille heureuse buvant un grand verre de lait. Pourtant, ce sont tous les consommateurs qui détériorent à petit feu leur santé, sans même le savoir encore.
La portion de 3 à 4 produits laitiers par jour est beaucoup trop importante. Le calcium est une fausse excuse pour obtenir les apports dont nous avons besoin. Une alimentation variée, saine, équilibrée et adaptée à notre organisme permet facilement de subvenir à nos besoins en calcium sans même consommer une goutte de lait.
Si vous avez un pêché mignon concernant ces aliments, il est nécessaire de prendre un peu de recul et de limiter la consommation. Une fois par jour est un bon compromis pour continuer à consommer ces aliments qui sont bons à manger. Au moins ils seront consommés, au mieux se portera notre organisme.
Si vous ne vous passez pas de ces aliments, faites tout de même attention au critère de la qualité. Une partie non négligeable de l’élevage moderne, même en France, ne permet pas une bonne vie des animaux. Ce n’est pas l’intérêt de l’article de défendre une cause animale, mais si l’animal est heureux et peut vivre comme il le devrait, au plus il y a de chance que les aliments mis à votre bouche soient meilleurs également.
Certaines bêtes ne sortent pas du hangar. Ils sont parfois entassés tout au long de l’année avec pour objectif de produire le plus possible de lait. Pour y parvenir, on utilise des antibiotiques pour qu’ils ne tombent pas malades. Elles sont nourries avec des produits bas de gamme qui ne sont pas adaptés à leur organisme (ça me rappelle quelqu’un J).
La présence de pesticides dans les aliments qui leurs sont donnés se retrouvent dans les produits laitiers que nous mangeons. Des substances chimiques sont ingérées lorsque nous consommons ces produits ! Le lait n’est pas aussi blanc qu’il n’y parait.
Les désavantages sur la qualité des matières grasses sont également présents. Donnez des aliments très riches en oméga 6 à un animal qui produit du lait et vous obtenez un produit avec des graisses saturées (jusque-là c’est normal) et la présence importante d’oméga 6. Ces dernières ne sont pas mauvaises, mais le déséquilibre qu’elles vont engendrer dans notre organisme va le devenir.
Pour terminer, les personnes suivant une alimentation végétarienne et végan ont obtenu il y a quelques années déjà, des laits à base de végétaux. Pour ne citer que les principaux, il y a le soja, l’amande ou encore le riz qui sont utilisés.
C’est une alternative aux effets négatifs de la composition nocive des produits laitiers. Soyons tout de même vigilants car business is business. Comme ces produits fonctionnent, les gammes se développent. Et on peut voir de plus en plus de ces mêmes produits avec de plus en plus de saveurs et parfums différents. C’est là généralement où les produits ont tendance à descendre en qualité.
En conclusion, soyez vigilants à votre consommation de produits laitiers. Cela vous permettra de vous assurer une meilleure santé de manière générale. Choisissez ceux dont la qualité vaut la peine d’être consommée. La qualité se paye mais pas à n’importe quel prix non plus. Ces produits doivent être consommés avec précaution quant au nombre de fois par jour ou par semaine.
Source : http://www.filiere-laitiere.fr/fr/chiffres-cles/filiere-laitiere-francaise-en-chiffres
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