Les vitamines font partie d’une très faible portion de nos besoins au quotidien. Généralement, on parle des protéines, des matières grasses et des glucides (les sucres).

Dans cet article, nous n’aborderons que les vitamines. Elles ne sont pas plus importantes que les autres nutriments, mais ce sont généralement elles qui posent problème en hiver. C’est en tout cas à cause d’une ou plusieurs d’entre elles que les premiers signes d’un organisme affaibli apparaissent.

Cela ne servirait à rien de faire le détail de toutes les fonctions des vitamines. Il suffit de se dire que toutes sont importantes et que l’absence d’une d’entre elles peut avoir de graves répercussions.

Mais il n’y a pas d’inquiétudes à avoir. Tout ce qu’il y a à savoir va suivre !

Les vitamines vont servir de charnière pour que notre organisme soit heureux. Eh oui, quoi que l’on en pense, notre corps fait tout pour être dans un état le plus favorable possible. Il est capable de transformer des éléments en une autre catégorie d’éléments pour cela.

Pour les vitamines, c’est un peu plus compliqué. Il est nécessaire de les consommer par l’intermédiaire de l’alimentation.

La seule vitamine faisant exception à la règle est la vitamine d. Elle est synthétisée pour la quasi-totalité par le contact des rayons du soleil avec notre peau.

Pour toutes les autres, c’est l’alimentation qui sera nécessaire.

Concrètement et dans les faits, nous avons tendance à mieux manger naturellement en été par rapport à l’hiver. Les légumes sont consommés plus facilement lors de repas frais. L’hiver est égal à des plats chauds. C’est très vite conclu, mais l’idée est là.

L’été est également propice à moins manger. Nous préférons boire. Eh de l’eau j’insiste !

Dans tous les cas, notre organisme fonctionne avec les mêmes besoins en hiver par rapport à l’été. Les variables changent légèrement par rapport à nos besoins en eau par exemple.

L’apport énergétique est également un peu plus important en hiver, mais pas beaucoup plus que cela car nous avons tout ce qu’il faut pour bien nous couvrir.

Tout cela pour dire que le rôle des vitamines est identique en été comme en hiver. Toutefois comme nos habitudes peuvent changer, les conséquences peuvent survenir.

Les conséquences peuvent se traduire de multiples manières. Dans les situations les plus graves, il peut y avoir des problèmes de santé nécessitant un séjour en milieu hospitalier. Heureusement, cette situation reste rare.

Les principaux symptômes que nous allons rencontrer ne sauteront pas forcément aux yeux. Ils viendront s’immiscer. Nous ne pensons pas forcément immédiatement à un manque en vitamines.

Les principaux symptômes que l’on peut rencontrer sont : une fatigue qui ne passe pas, un organisme fragilisé face aux maladies de l’hiver, un changement du teint de la peau qui pourra être plus pâle, quelques étourdissements ou vertiges passagés ou encore une baisse de l’envie de manger.

Concrètement, ces symptômes seront les principales conséquences qui seront ressenties si des manques en vitamines sont avérés. Dans le cadre d’une alimentation « classique », il est également envisageable d’être concerné.

Comme indiqué en début de chapitre, il est très rare de devoir faire un séjour à l’hôpital. Toutefois, il ne faut pas prendre cette information à la légère.

Les principales vitamines sur lesquelles nous devons prêter une attention particulière en hiver sont :

Il est possible à ce moment-là de manquer de vitamine B12. Il nous en faut pourtant très peu, mais les conséquences en cas de carences sont très graves. Voici les premiers symptômes qui apparaissent et qui présagent une carence plus importante et plus grave :

Et là, nous pensons peut-être à notre conjoint qui est tout le temps de mauvaise humeur, toujours en train de râler ! Cela ne veut pas dire qu’il est en carence de vitamine B12.

Si les aliments cités ci-dessus sont consommés, il n’y a absolument aucun problème à avoir.

Les vraies conséquences d’une carence régulière vont commencer à apparaître plusieurs mois, voire plusieurs années après.

Cela signifie qu’au plus notre alimentation est végétale, au plus nous devons être vigilant par rapport à la prise en externe de cette vitamine. Mais ce n’est pas l’objet de cet article, passons maintenant aux solutions pour obtenir naturellement toutes les vitamines en hiver.

Alors, soyons clair tout de suite, il n’y a pas de secret.

Si l’alimentation est structurée et si elle convient à notre organisme, alors il n’y a pas de soucis à se faire.

Une alimentation qui convient à notre corps signifie que les aliments qui sont consommés ont une utilité.

D’ailleurs, les aliments pauvres nutritionnellement vont avoir un rôle contre-productif. C’est-à-dire que l’alimentation peut faire plus de mal que de bien si vraiment, nous faisons n’importe quoi.

Les aliments pauvres nutritionnellement sont ceux qui ne contiennent pas beaucoup de vitamines. Ils sont et généralement trop transformés pour apporter une réelle valeur ajoutée à notre corps.

Ce seront les produits industrialisés (les plats préparés, les transformations en tous genres de produits de base), les biscuits apéritifs, les gâteaux, les bonbons, les conserves (sucrées et salées).

Je ne donne ici qu’une liste très succincte car ces quelques exemples montrent qu’une multitude d’autres produits sont concernés au sein des grandes surfaces.

De l’autre côté, pour obtenir notre quota de vitamines tout au long de l’année sans complément, il faut revenir aux sources, à l’alimentation dont notre corps a besoin. Contrairement à nos ancêtres, nous avons de la nourriture de très basse qualité.

Mais par contre, les besoins de notre corps n’ont pas changé. C’est-à-dire que nos besoins aujourd’hui sont les mêmes que les besoins de nos ancêtres il y a plusieurs dizaines de milliers d’années.

Notre organisme ne s’est pas habitué pendant ces quelques décennies à toutes les modifications de l’alimentation.

C’est-à-dire qu’il nous faut toujours, les bons vieux aliments que notre mère nature nous donne. Il n’y a malheureusement pas de secret et peu de miracles.

Ce seront les sources de fruits et de légumes qui seront les principaux aliments consommés dans notre alimentation. Ce sont principalement ces produits dont notre corps a besoin. Tout simplement parce que c’est à cet endroit que les principaux micronutriments (vitamines) se trouvent.

Il y a également les viandes, les poissons ou encore les œufs qui apporteront des sources complémentaires de vitamines et de minéraux. Cela ne sert à rien de rentrer dans les détails, tout ce qu’il y a à savoir se trouve ici.

Mais alors pourquoi il y aurait autant de manques en vitamines alors que ces recommandations sont extrêmement simples.

Il y a un facteur important qui s’est perdu avec le temps. Problème qui n’existait pas chez nos ancêtres, c’est la qualité de l’alimentation.

En prenant simplement un légume aujourd’hui et celui d’il y a 10 000 ans, les résultats nutritionnels ne sont pas les mêmes. La dégradation de l’environnement génère des perturbations dans le milieu naturel. L’eau, la terre ou l’air sont quelques-uns des paramètres qui se sont dégradés.

À cela s’ajoutent des méthodes de culture trop souvent douteuses et peu bénéfiques pour notre santé à long terme. Il est parfois difficile de trouver des agriculteurs et des cultivateurs pratiquant des méthodes adaptées aux animaux ou aux végétaux.

La mondialisation nous permet d’avoir tous les produits et tout le temps. Mais si nous ne pouvons pas manger des tomates en hiver, c’est qu’il y a une raison. Malheureusement, nous avons tendance à perdre le fil des saisons.

En conclusion, il nous faut trouver les aliments les plus simples possible que nous viendrons travailler nous-mêmes. Il nous faut trouver aussi des produits de bonne qualité avec des agriculteurs et des cultivateurs de confiance.

Au moins l’aliment sera transformé, au plus on s’assure d’obtenir les vitamines nécessaires pour passer l’hiver avec le minimum de perturbations.

La dernière parenthèse de cet article concerne la vitamine d. On peut la trouver dans l’alimentation, mais elle ne peut pas couvrir tous nos besoins. Il faut en profiter pendant les périodes d’ensoleillement.

Notre organisme a la capacité de convertir les rayons du soleil en vitamine d. il faut peu de temps pour obtenir nos besoins de la journée. De plus, nous avons la capacité de stocker cette vitamine.

Notre corps est bien fait car au fur et à mesure des années, il a compris que l’environnement a changé. Le soleil n’est pas disponible toute l’année et tout le temps.

En hiver, nous utilisons donc les réserves de la période estivale. Il suffit juste de s’exposer régulièrement durant l’été et nous n’avons tout simplement plus besoin de compléments en vitamine d. c’est aussi simple que cela.

Ce n’est pas toujours évident car nous avons parfois des métiers en intérieur. Pour autant, pendant notre temps libre, il faut rechercher à se mettre au soleil.

Les sensations de fatigue seront également moins importantes durant l’hiver.

En respectant toutes ces solutions qui ne sont pas difficiles à mettre en place en soi, nous passerons les prochains hivers avec un minimum de troubles de notre santé.