Les aliments à manger lorsque l’on est malade en hiver

Dès l’arrivée de l’automne, les médias télévisés nous informent des premières épidémies de maladies liées à l’hiver. Les plus connues sont la grippe et la gastro-entérite. Que faut-il comme aliments lorsque l’on est malade en hiver ?


Le climat est plus propice au développement de ces bactéries. Avant de voir les aliments à consommer, nous verrons :

  • La raison qui pousse notre organisme à être plus fragile en hiver
  • La conséquence des médicaments par rapport à notre capacité de guérison

Le fonctionnement de l’organisme en période hivernale

Les bactéries causant toutes ces maladies sont bien présentes tout au long de l’année. Mais pourquoi les attrape-t-on plus facilement dès que les jours raccourcissent ? Il n’y a pas nécessairement plus de micro-organismes agressifs en hiver.


Les micro-organismes aiment bien les températures avoisinant les 30°C. Pourtant, il est rare de déclarer une grippe. Comment cela se fait-il ?


Ces questions ont une première réponse extrêmement simple. Ces bactéries et ces virus n’aiment pas les rayonnements du soleil. Notre corps est plus exposé lorsqu’il fait chaud et les ultraviolets « neutralisent » ces micro-organismes malveillants.


Il ne suffit pas de beaucoup de temps pour que notre quota de soleil de la journée soit atteint. On parle de 30 minutes par jour en période estivale. Cette valeur n’est pas très importante et pourtant elle suffit à nous protéger de nombreuses maladies.


Dans ce cas, allons tous déménager dans les îles et les pays chauds ! Cette solution n’est pas envisageable pour vous, je le comprends, pour moi non plus d’ailleurs.


La deuxième réponse à ces questions est le fait que les bactéries et les virus sont plus résistants lorsqu’il fait plus froid. Les micro-organismes ne meurent pas si facilement, il faut en général des températures élevées pour s’en débarrasser.


C’est d’ailleurs le principe de la pasteurisation à haute température pour les bouteilles de lait par exemple. À 30°C, ces petites bêtes se sentent bien, mais comme indiqué dans le paragraphe précédent, ils n’aiment pas les rayons du soleil.


En hiver, il n’y a quasiment plus de soleil et les rayons sont moins puissants dans le sens où les ultraviolets sont moins forts. De ce fait, ces petits organismes ne sont pas « détruits » naturellement.


Et à côté de cela, il y a la fraicheur et le froid de l’hiver. Les micro-organismes n’aiment pas quant il fait trop chaud. Par contre, le froid ne les tue pas. Cela veut dire que plusieurs conditions sont là pour que nous gardions au chaud les maladies pour nous.


De ce fait, les probabilités de déclarer une maladie sont beaucoup plus élevées.


Et si à cela s’ajoute une alimentation pauvre nutritionnellement, notre organisme n’est pas capable de combattre naturellement ces agresseurs extérieurs. Comme notre santé n’est alors plus au mieux et pour ne pas trainer la maladie trop longtemps, nous prenons un rendez-vous chez notre médecin traitant.

Le traitement médicamenteux et ses effets indésirables

Nous y voilà. Cette salle d’attente où toutes les maladies convergent entre elles car c’est l’épidémie du moment et au moins la moitié des personnes sont là pour la même raison que la nôtre.


À ce moment-là, il n’est pas possible de passer au travers des bactéries et des virus. Ils sont présents partout à commencer dans l’air. Tout le monde respire, donc expulse de l’air « souillé » par des maladies.


N’avez-vous jamais remarqué d’ailleurs que notre médecin n’attrape jamais de maladies ou très rarement ? On ne le voit jamais avec une grippe ou une gastro. Enfin, cette dernière n’est pas aussi visible que la première.


L’exposition régulière à la maladie oblige le corps à s’adapter régulièrement. Ce n’est pas que l’organisme d’un médecin travaille mieux, c’est que le système immunitaire emmagasine plus d’expérience avec les années pour répondre à ces bactéries et ces virus.


L’exposition est également limitée dans le sens où ils lavent régulièrement les mains. Un malade attendant plusieurs dizaines de minutes en salle d’attente serait peut-être plus exposé aux agresseurs des autres maladies que le médecin en consultation prenant les mesures préventives d’hygiène nécessaires.


Tous ces points ne sont que des hypothèses, mais n’auriez-vous pas l’envie de devenir aussi résistant que le médecin ?


Dans tous les cas, notre maladie fera l’objet d’un traitement médicamenteux. Si les agresseurs sont plus costauds, on parlera d’antibiotiques.


Les 2 niveaux de médicaments sont similaires dans le fond, car ils vont venir pour tuer les bactéries et les virus. Mais les médicaments font rarement la différence entre les bons et les mauvais micro-organismes.


Pour rappel, notre système immunité est maintenu par de « bonnes » bactéries. Les médicaments vont également venir les détruire. Quelques jours plus tard, les symptômes sont partis et nous retrouvons très rapidement la santé.


La conséquence du traitement est d’avoir un organisme fragilisé car tout ce qui doit exister pour nous protéger n’existe quasiment plus. Nous sommes alors plus sensibles aux maladies. Oui, c’est un cercle vicieux.


Certaines personnes enchainent parfois plusieurs maladies sur des semaines et des semaines. Nous nous en rendons mieux compte avec les enfants en bas âge. Ils tombent plus facilement malades car l’organisme n’a pas encore l’ancienneté pour combattre tout ce qui est présent en hiver.


De plus, l’hygiène comme le lavage des mains est la dernière chose à laquelle les petits enfants vont penser. Nous nous retrouvons donc régulièrement chez le médecin qui prescrira un traitement médicamenteux.


Leurs défenses naturelles sont alors mises à mal et certains d’entre eux les enchainent chaque mois sur une nouvelle maladie.


Cela ne veut pas dire qu’il ne faut plus aller chez le médecin, mais il faut être conscient que la visite chez lui apportera une réponse positive à court terme à notre problème, mais pas nécessairement à long terme.

L’alimentation peut à elle seule être un grand facteur positif pour prévenir les maladies. Ce point fera l’objet d’un autre article la semaine prochaine.


Voyons maintenant les aliments à manger lorsque l’on est malade.

Les aliments réparateurs lorsque l’organisme est affaibli

Certains aliments disposent de vertus similaires à des médicaments. On parle d’ailleurs pour certains d’entre eux d’« alicaments ».


Avant tout, je tiens à éclaircir le point du jeûne car de nombreux avis divergent par rapport à cette pratique. Certains sont partisans de jeûner pour permettre au corps de se « réparer ». Certaines personnes n’y voient pas un avantage majeur significatif.


Peu importe ce que vous préférez faire, le plus important est ce que vous allez mettre à votre bouche. Aujourd’hui, nous le savons, les produits sucrés dégradent la flore intestinale et donc diminuent notre capacité à nous rétablir rapidement.


Que vous suiviez un jeûne ou non, si vous consommez des produits sucrés, la différence ne sera pas flagrante pour une guérison rapide et efficace.


Voyons donc les aliments à privilégier.


Pour la boisson, l’eau est la base de ce que l’on doit consommer. Il faut même en prendre beaucoup pour garder le corps hydraté. Avec la maladie, il peut y avoir de la fièvre. Dans le cadre d’une gastro, les pertes en eau sont également importantes.


Pourtant il faut continuer à boire de l’eau pour que les fluides internes du corps remplissent au mieux leurs missions.


La soupe à base de bouillon est intéressante dans le sens où il y aura un apport intéressant en eau, en vitamines et en minéraux, mais également en électrolytes. Quand on parle de bouillon, ce n’est pas le cube salée pour assaisonner les repas.


Il s’agit du bouillon provenant d’un bain de légumes et / ou de viande préparé pour un repas. Cette boisson à également la capacité à garder les voies nasales humides et elle va combattre les maux de gorge divers et variés.


Le thé est également naturellement riche en composés capables de lutter contre les bactéries et les virus. Bien entendu, il faut éviter de sucrer la boisson. Le chaud peut également détendre les voix et les troubles de la gorge.


Et si nous parlions de la vitamine C maintenant. Ce n’est pas la vitamine miracle de l’hiver car toutes les vitamines et les minéraux travaillent ensemble pour que notre organisme soit au mieux de sa forme. Mais un bon apport chaque jour assurera un meilleur rétablissement.


Où retrouve-t-on cette vitamine ? Je vous vois venir. Je vous entends même le dire dans votre tête. C’est l’orange. C’est vrai que la famille des agrumes en contient une portion intéressante mais il y a d’autres aliments encore plus intéressants.


Il y a également les légumes verts qui apporteront un très bon apport. Il ne faut négliger également les condiments verts du type persil.


La consommation au repas du midi et du soir de légumes ET de fruits permettra d’alimenter la flore intestinale et de fournir rapidement des micro-nutriments luttant contre les agresseurs.


Les bananes sont d’excellents aliments car elles apportent une bonne source de potassium. Lorsque l’on transpire ou lorsqu’il y a des diarrhées, le potassium a tendance à les diminuer rapidement. Ces fruits permettront de combler les pertes.


De plus, c’est un aliment très digeste et bon.


Il ne faut pas les supprimer, mais diminuer les quantités. Les céréales sont des aliments simples et plutôt faciles à digérer. Comme évoqué précédemment pour certaines boissons, supprimer les sources avec du sucre raffiné présent dans la composition.


Le miel est l’un des aliments à prendre si vous souhaitez obtenir des saveurs sucrées. Sans exagérer, il va permettre d’apporter également de bonnes vertus et cela naturellement.


Voilà les principales astuces à suivre. Si le problème concerne des diarrhées, la consommation importante de légumes verts ne sera peut-être pas bien appréciée par le corps. Il est alors possible de prendre des fruits comme des pommes.


Lorsque les maladies sont déclarées, ces astuces vous permettront de retrouver rapidement une bonne santé. Après, il faudra mener les actions pour tout au long de l’année pour que votre organisme soit au mieux de sa forme.


L’année prochaine, lors de l’hiver prochain, les maladies auront beaucoup plus de difficultés à vous toucher.

À PROPOS

Bonjour, je m'appelle Jérémy. Bon vivant pour un bien-être adapté à mon corps depuis de nombreuses années. Retrouvez les solutions et les astuces pratiques pour construire la vôtre.
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