Flatulences – Les aliments sont-ils responsables de flatulences ?

Dans cet article, nous allons parler des flatulences, des vents et de tout ce qui s’y attache. Même si ce sujet peut paraitre amusant, tout le monde est concerné par ce phénomène physiologique naturel. D’ailleurs, commençons par nous moquer de nous-mêmes ou de certaines situations que nous avons vécues. Comme ça, ce sera fait. Nous passerons ensuite aux choses sérieuses. Nous aurons ainsi tous souri en lisant ce qui suit car ces situations vous seront peut-être familières. Le but n’est pas de vous faire sentir mal car certaines personnes en souffrent réellement mais cette autodérision nous permet de mettre tout le monde sur un pied d’égalité.


Je vous en parle également tout de suite, mon expérience se limite à celle de l’alimentation et des connaissances de base de l’apparition des flatulences. Cet article n’est pas un document scientifique ou issu d’études scientifiques. Il est écrit d’un point de vue pratique pour limiter très fortement l’apparition de ce phénomène.


Commençons avec les situations loquasses :

  • Situation n°1 : Rappelez-vous de cette personne qui a le ventre qui grouille. Cette personne nous dit « j’ai faim », « mon estomac se tort », « mes boyaux grouillent. Il est possible que la personne ait faim en effet. Mais il est également possible que cette personne se retienne tellement pour ne pas laisser échapper le gaz que le bruit se passe à l’intérieur dans le ventre. C’est la situation dans laquelle il est le plus facile de s’échapper sans trop de honte.

Dommage pour vous si cette situation se produit quelques minutes après le repas. Les excuses demandent alors un tout autre niveau de créativité.

  • Situation n°2 : Il faut se soulager de ce gaz qui nous ronge. Personne autour de nous, nous essayons tout de même de faire ça proprement en limitant les dégâts auditifs. C’est chose faite, le gaz silencieux nous rassure. Mais quelques secondes plus tard, catastrophe, l’odeur monte jusqu’aux narines.

Et là bingo, quelqu’un arrive. Le coup du destin. Là, l’acteur qui est en nous fait surface et fait style de rien. La personne qui nous croise se retourne très rarement pour nous regarder ou nous faire une remarque. Certainement parce qu’il a certainement déjà été concerné par cette même situation.

  • Situation n°3 : Elle est similaire au n°2, mais là la situation n’est pas assumée. Ce sont les personnes qui n’ont pas les talents d’un acteur à coup sûr. Dans cette situation, l’odeur arrive à nos narines et le reflex instinctif est de changer votre route (trottoir, rayon dans le magasin, …), de partir vite fait comme le ferait un voleur.

Voici quelques situations où nous pouvons tous nous calquer à un moment donné de notre vie.


Maintenant que nous avons passé en revue quelques-unes des situations nous mettant parfois dans l’embarrât, passons aux choses sérieuses. Certaines personnes sont plus sujettes, ou en tout cas plus que la moyenne, aux flatulences. Cela peut être un vrai problème dans notre vie, pouvant jouer sur notre bien être dans notre vie en société.


Dans un premier temps, nous allons identifier les raisons de la provenance des flatulences et de l’effet secondaire parfois associé (je parle là des odeurs). Dans un second temps, nous verrons quelques astuces pour limiter ce phénomène naturel.

Les raisons pour faire des flatulences

Les flatulences sont un phénomène tout à fait naturel lié au travail de digestion. La nourriture passe une bonne partie de son temps dans les intestins afin d’être dégradée pour qu’une bonne partie des nutriments les constituant soient absorbée. Cependant, certains éléments constituant les aliments ne sont pas bien digérés et des réactions chimiques se créent.


La formation des gaz à l’intérieur de notre système digestif s’explique de plusieurs manières possibles. Le grouillement caractéristique qu’un gaz est présent en est la conséquence. La sortie s’effectue par l’anus. Le bruit provient de la vibration de l’organe. Je ne parle pas là de votre organe vocal mais bien de l’autre (j’arrête bientôt de dire des bêtises, c’est promis).


Les gaz s’échappent de 2 manières possibles. La situation que nous venons de voir ou par la gorge, ce que l’on appelle plus communément le rot ou le renvoi.


Pour ne pas déplaire ou être gêné devant ce type de situation, nous nous retenons, empêchant ainsi aux gaz de partir, tordant alors nos entrailles se traduisant parfois par des ballonnements ou des sensations de mal-être. C’est à ce moment-là qu’il faut prétexter de devoir allez fumer. Pour ceux qui ne fument pas, il faut dire aux personnes qui vous entourent que vous avez commencé (promis, cette fois-ci j’arrête de dévier).


De nombreux aliments sont susceptibles de provoquer la formation de gaz. Il serait en même temps tout à fait ridicule d’arrêter de les manger à cause de ce prétexte. Si vous y êtes sensibles, vous pouvez en limiter la consommation et en mangez plus occasionnellement qu’une personne moins concernée.


Pour faire simple, ce sont majoritairement les aliments apportant une source de glucides qui créeront la formation des gaz. Pour rappeler rapidement, les glucides sont les sucres présents dans les aliments. Ils peuvent être lents ou rapides (ou également appelés les sucres à absorption lente ou à absorption rapide).


Dans notre système digestif, les bactéries présentes pour aider à la dégradation des aliments ne font pas bon ménage avec certains types de glucides composant les aliments. Beaucoup d’entre nous connaissent ou ont l’image que représentent les flageolets, les haricots, les choux et les autres aliments s’y approchant. C’est le cas également des fruits où leurs sucres ne sont pas spécialement bien acceptés.


Le fructose aurait des difficultés à être traité par les bactéries, rendant le terrain propice à la formation de flatulences.


Les bactéries et certains sucres (rapides ou lents, peut-importe, tout dépendra du type de sucres) ne font pas bon ménage. Des réactions chimiques se forment produisant des gaz. Les odeurs sont également liées à ce phénomène, tout dépendra du type d’aliments et de glucides qui sont digérés. La tolérance personnelle par rapport à ces aliments est également à prendre en compte.


Même en arrêtant de consommer des glucides, la formation de gaz peut se produire. Des comportements alimentaires favorisent leurs apparitions. C’est le cas notamment pour les personnes buvant trop vite ou lorsque nous buvons à la bouteille, dans une gourde, …


Le même phénomène se produit avec les aliments mal mâchés. Si l’on ne prépare pas bien le travail en amont du travail de digestion qui va suivre, il est tout à fait possible que la formation de gaz s’accentue.


Les glucides ne sont pas forcément les seuls responsables de ce phénomène. Il y a également les aliments fermentés, contenant beaucoup de bactéries (de bonnes comme de mauvaises).

Les astuces pour limiter les flatulences

La première recommandation se passe dans la manière dont on mange. Il est nécessaire de prendre le temps de mâcher, mastiquer les aliments pour qu’ils soient suffisamment broyés avant le passage dans l’estomac. Si des morceaux complets se présentent, le travail est plus important et de gros résidus peuvent résider et être plus propices au développement de gaz.


Il convient également de boire les liquides avec un verre. L’écoulement du liquide se fait plus naturellement en limitant l’absorption d’air qui devra à un moment ou à un autre sortir. Les boissons pétillantes ou gazeuses de tout type sont également un facteur supplémentaire dans le développement de flatulences.


La deuxième recommandation est très clairement dans le choix des aliments. Certains aliments sont des facteurs de développement de gaz. Certains sucres s’associent également mal aux bactéries présentes dans notre système digestif. Les fruits, les laitages qui contiennent des ferments lactiques (bactéries ayant permis d’obtenir les yaourts, fromages, …) ou encore certaines fibres alimentaires.


Les aliments cités précédemment (choux, haricots, …) sont à limiter si les effets vous sont fortement désagréables. L’arrêt définitif n’est pas recommandé également car ils disposent tout de même d’excellentes valeurs nutritionnelles et utiles à un corps en pleine santé.


Moins connue mais une piste supplémentaire à explorer si vous avez toujours des symptômes trop importants, ce sont les pâtes, le riz et toutes les autres céréales consommées tout au long de la journée. Pour ce faire, essayez de stopper pendant quelques jours un aliment à la fois pour trouver celui qui vous convient moins naturellement.


Certaines boissons peuvent aider à la digestion et limiter ces formations. Elles soulagent la digestion. Le thé ou les tisanes sont intéressants pour atténuer le phénomène.


La troisième recommandation est votre médecin. Si vous avez essayé de trouver le ou les problèmes sans succès en ayant mis en application les principes ci-dessus, il est peut-être utile de le consulter. Même si le phénomène n’est pas grave pour votre santé, une quantité trop importante de flatulences montre éventuellement un problème caché, en plus de la gêne qu’elle occasionne.


Quelques gadgets ont été créés afin de lutter, de limiter, voire d’éliminer les nuisances que représentent les gaz. Ces systèmes sont vraiment à considérer avec attention. Si je peux me permettre, ça sent l’arnaque.


Allez voir de préférence votre médecin avec les essais que vous aurez au préalable réalisé. Dans mes articles, je mentionne souvent la qualité des produits. Il est possible aussi que des préparations issues de l’industrie soient mal tolérées par rapport à des produits plus naturels (bruts).


N’hésitez pas à tout tester dans la recherche du ou des aliments qui occasionnent trop de problèmes durant votre journée.


Rappelez-vous toujours que votre santé est directement liée à ce que vous mangez.


PS : L’écriture de cet article m’a bien amusé.

À PROPOS

Bonjour, je m'appelle Jérémy. Bon vivant pour un bien-être adapté à mon corps depuis de nombreuses années. Retrouvez les solutions et les astuces pratiques pour construire la vôtre.
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